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« Quand on est américain, c’est difficile de contracter un crédit en France. Et les États-Unis taxent les Américains où qu’ils soient dans le monde. Heureusement il y a eu l’Adie. »

Léonard, Franco-américain de 28 ans, est un grand passionné du monde maritime. Plus jeune, le natif de San Francisco étudie le droit et les sciences politiques à Londres et obtient son master à Paris en 2018.

Désireux de faire de sa passion son métier, Léonard se lance et postule pour le poste de volontaire comme officier aspirant dans la Marine Nationale pour une durée d’un an. Il commence son expérience en Martinique, sur une frégate, et se familiarise avec les aspects techniques des bateaux militaires.

« J’ai beaucoup appris lors de mon expérience dans la Marine, notamment sur la navigation. On a traversé l’Atlantique deux fois ! »

De retour à quai, Léonard demande à l’État-major de poursuivre ses missions en mer pour retourner le plus tôt possible au large. C’est ainsi qu’il poursuit sa carrière à Toulon, sur un bâtiment de travail de la Marine Nationale (le BSAM Loire). Le but de ses missions est de contrer la pollution marine (et notamment de protéger la posidonie, cette herbe marine aussi appelée les poumons de la mer).

Une fois sa mission terminée, Léonard souhaite tenter sa chance ailleurs. Il veut acquérir encore plus d'expérience dans ce milieu qui le fascine tant. C’est ainsi qu’il est recruté au Port de Marseille Fos, dans un rôle d’animation de la communauté économique portuaire. Plus tard, en pleine crise sanitaire, il se lasse de la situation ambiante. Léonard commence à se poser de réelles questions sur son rôle dans la société.

« Le Port de Marseille, c’est chouette. Mais il y a un côté inhumain dans le gros transport maritime. Ce ne sont plus des bateaux, ce sont des bâtiments. »

Définitivement sensibilisé à la cause environnementale, Léonard s’intéresse de plus en plus aux bateaux électriques, et aux navires en bois. Alors place aux actes : il se jette à l’eau en septembre 2021. Léonard quitte son poste et rejoint les bancs du lycée professionnel Poinso Chapuis pour suivre un CAP de charpentier de marine.

Le jeune marin valide sa formation et décide par la suite de créer son entreprise spécialisée dans le tourisme à bord de bateaux électriques, dans la restauration de navires et le rétrofit électrique (un changement de motorisation plus verte).

« Le projet a du sens : personnellement, économiquement et écologiquement. Il m’est précieux, rentable économiquement et important pour l’avenir. »

En se renseignant pour créer sa première flotte, il repère un magnifique bateau en acajou, datant des années vingt. Mais Léonard fait face à un problème de taille : il manque de fonds pour l’équiper d’un moteur électrique. La faute aux banques qui lui tournent le dos à cause de sa nationalité. En effet, il est difficile de contracter un prêt lorsque l’on est Américain. Léonard décide alors de faire appel à l’Adie.

« Je suis allé sur internet pour trouver une alternative aux banques, et j’ai trouvé l’Adie. J’ai pris rendez-vous sur-le-champ. »

Le jour de son rendez-vous à l’agence marseillaise, avec sa conseillère Sabrina, ils font une demande de microcrédit, qui sera acceptée en moins de 7 jours. Avec ce prêt, Léonard finance tout ce dont il a besoin pour l'ouverture de son entreprise : moteur électrique, trésorerie, etc.

« L’Adie m’a apporté une assise financière plus stable. Ça a été une véritable opportunité pour moi ! »

Léonard est très fier de voir comment son entreprise a déjà évolué. Pour lui, la Comarbel (pour Compagnie Marseillaise des bateaux électriques) le représente totalement. Il ressent à travers elle sa passion pour la mer, son amour pour les bateaux et son engagement pour l’écologie.

Désormais, il possède des partenariats avec des hôtels à Marseille, notamment l’Intercontinental, le Sofitel, l'hôtel des Bords de Mer, pour proposer plus de services encore. Il met un point d’honneur à travailler avec des partenaires locaux.

« Je suis fier de ce qu’est la Comarbel, fier d’avoir créé une boite, malgré un petit chiffre d'affaires, qui est engagée pour le patrimoine et le développement durable. »

Aujourd’hui, la Comarbel poursuit son impressionnant développement sur terre et en mer, puisqu’elle fera partie des bateaux qui accompagneront le Belem lors de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille.

À l'Adie nous n'avons qu'un seul conseil à vous donner : découvrez la cité phocéenne autrement, mettez les voiles sur Marseille à bord de la Comarbel !

« Le nautisme est déjà prêt pour la transition écologique ! »

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