Sabrina, 42 ans, est une maman de deux enfants et vit à Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes. Dynamique et créative, elle travaille dans l’animation socio-culturelle pendant 14 ans, puis en EHPAD. Lors de cette dernière expérience professionnelle, elle a l'occasion de cuisiner à de nombreuses reprises avec les résidents du lieu. C'est pour elle une révélation.
En pleine crise sanitaire, lassée de la situation ambiante, elle quitte le domaine médical et rebondit dans un tout autre milieu professionnel : elle devient boulangère. Mais une fois encore, Sabrina n’est pas au bout de ses surprises. En effet, elle ne s’attend pas à ce que le savoir-faire traditionnel français soit aussi bâclé, voire inexistant.
« J’ai été surprise de la manière de travailler dans ce milieu et de voir qu’on délaisse le fait-maison. »
Touchée en plein cœur par ce qu’elle voit, Sabrina prend une décision radicale : elle ne veut plus obéir aux ordres d’un patron et, surtout, elle veut vivre de sa passion.
« Tout le chamboulement de la crise de la Covid-19 et la triste découverte du fonctionnement d’une boulangerie m'ont poussée à me lancer. »
Mais avant de se lancer, Sabrina a peur et se pose mille et une questions. Et, coup de grâce qui met à mal sa détermination, sa banque ne la soutient pas.
« Je ne suis tombée que sur du négatif. Il y a des jours où j'ai perdu espoir. Alors j’ai cherché de l'aide sur internet et je suis tombée sur l’Adie. »
Lors d’un Forum de l’emploi, elle rencontre Philippe, conseiller Adie à Mandelieu-la-Napoule. Et l’espoir renaît pour Sabrina. En discutant avec lui, elle comprend rapidement que l’Adie est en mesure de lui ouvrir les portes de la création de son entreprise.
De retour chez elle, Sabrina réalise une simulation de microcrédit sur le site internet de l’Adie. Satisfaite, elle passe le pas afin de trouver un local, financer un peu de trésorerie ainsi que de la matière première en grande quantité. Son objectif est clair : elle veut créer sa propre entreprise de vente de spécialités orientales à Mouans-Sartoux. Avec l’aide de son conseiller, ils préparent une demande de financement et, en une semaine, le prêt arrive sur son compte bancaire.
« Ma vie c’est comme ça : j’ai toujours dû galérer pour avoir ce que je voulais ! Et puis il y a eu l’Adie et tout a été vite. »
Aujourd’hui, Sabrina est fière de son parcours et de ce qu’est son entreprise Les douceurs de Sbirdhina. Malgré ses moments de doute, la nouvelle cuisinière connaît un succès florissant et se développe dans les Alpes-Maritimes, particulièrement pendant la saison estivale, où elle reçoit de grosses commandes à l'occasion de mariages, anniversaires, baptêmes, etc.
« Je fais ce que j’aime : faire plaisir aux gens. Je suis très fière de ce que j’ai accompli ! »
Tajine, fricassé, msemen… Il y a forcément quelque chose qui vous amènera aux douceurs de Sbirdhina !