À 51 ans, Annie vit de sa passion : la couture. Son atelier, coloré et vivant, est à son image. Il lui sert également de boutique où elle expose et vend ses réalisations : sacs, vêtements, bijous, tissus… Annie a créé son atelier en 2014 avec ses propres moyens, mais sans le soutien de l’Adie, son activité n’existerait peut-être plus aujourd’hui.

Annie a longtemps été salariée dans un grand groupe de reconditionnement de vêtements. C’est là qu’elle a été formée aux métiers de la couture. Elle a ensuite travaillé dans la restauration en tant que serveuse pendant plusieurs années. Mais des problèmes de santé ne lui permettent plus d’exercer son travail et Annie se retrouve en statut de travailleur handicapé...

Pourtant, l’envie de créer sa propre boîte lui trotte dans la tête depuis un moment. Passionnée de couture, elle décide de tenter sa chance et c’est assez naturellement qu’elle choisit de se lancer dans cette voie. En 2014, « Créanie couture » voit le jour. Mais les affaires ne marchent pas aussi bien qu’elle ne l’imaginait et Annie manque très vite de trésorerie pour faire tourner son activité.

C’est l’Agefiph qui l’oriente vers l’Adie. Annie s’adresse alors à l’association et obtient un microcrédit pour développer son activité et notamment acheter du nouveau matériel. Parallèlement, elle suit une formation « Chiffrer mon projet » et bénéficie d’un accompagnement personnalisé par un bénévole Adie pour mieux gérer ses prévisions budgétaires et son business plan.

Elle nous confie qu’elle ne regrette pas d’avoir fait appel à l’Adie, bien au contraire : « Sans l’Adie, je n’aurais jamais pu continuer. » Et elle parle volontiers de l’association à tous ceux qui en ont besoin.

« Je parle beaucoup de l’Adie autour de moi à ceux qui veulent monter leur projet. C’est un bon moyen de mettre le pied à l’étrier. »

Aujourd’hui, les sacs personnalisés et les diverses créations d’Annie font le bonheur d’une clientèle de quartier qui vient régulièrement lui rendre visite pour offrir ou s’offrir un joli cadeau ! Dans un avenir proche et si les moyens sont au rendez-vous, Annie souhaiterait pouvoir changer de local pour un nouvel atelier plus adapté à l’accueil de ses clients.