Les parents de Claire n’étaient pas bricoleurs, sa sœur non plus, mais elle a le virus de la déco et des loisirs créatifs depuis toute petite. Bac en poche, Claire passe sa licence de sociologie qui la passionne, puis un master sur les métiers de l’enseignement et de l’éducation nationale qui à l’inverse…ne la passionne pas du tout.
« Pas épanouie par ces études, je renforce du coup mes activités de peinture et de bricolage pour faire des cadeaux familiaux. Je rate mon concours et je travaille dans un lycée, expérience qui me conforte dans le fait que l’Éducation nationale n’est pas une voie pour moi. »
Le confinement a un effet salvateur : de retour dans la maison de famille, Claire retrouve son atelier et ses objets à magnifier. Le retour au lycée est bref, Claire décide de ne pas y retourner en septembre. Elle trouve un beau local en pierre avec une façade en bois, comprenant une partie atelier et un autre magasin, et dès dès janvier elle s'installe dans son village de Belvès, en Dordogne pour redynamiser le village de son enfance.
« Pôle emploi m’a dirigée vers l’Adie qui m’a prêtée 4 300 euros pour les travaux, m’a bien conseillée, orientée vers des partenaires et fourni l’assurance. »
Habitants et résidents secondaires, soucieux d’écologie ont vite trouvé le chemin de « Phoenix atelier » pour y trouver de beaux meubles originaux, qui ont vécu, mais sont dans l’air du temps. Une boutique aussi créative qu’écoresponsable.
« J’ai toujours aimé la décoration, les travaux manuels et les loisirs créatifs, c’est donc naturellement que j’ai décidé de lancer mon entreprise de décoration. Je voulais inclure l’aspect écologique : c’est ainsi qu’est né l’atelier pour revaloriser des meubles et divers objets de décoration à partir de matériaux de récupération. »
Les meubles renaissent ainsi entre les mains de Claire…