« Ce qui me plaît à l’Adie, c’est la mixité. Les femmes et les hommes, les jeunes et les moins jeunes, les ruraux et les urbains, etc. : tous se retrouvent dans l’Association.»

C’est dans un café, chez une cliente qu’elle a accompagnée et financée, que Danielle a pris le temps de revenir sur ses missions de bénévole à l’Adie.

« Transmettre, partager, écouter et stimuler. »

Voilà comment Danielle décrit son activité en Corse-du-Sud. Mais le chemin fut long avant que la native du Centre-Val-de-Loire rejoigne l’Association.

Elle débute dans la vie active par le milieu bancaire, où elle officie pendant 15 années, reprend ses études à 40 ans et décroche successivement une licence puis une maîtrise en communication et évolue pendant 3 ans à l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA). Et ce qui devait arriver, arriva : à force de côtoyer des créateurs d’entreprise, Danielle se met à rêver à la sienne.

« J’aidais des gens qui m’aidaient aussi, sans le savoir. Grâce à eux, j’ai créé ma propre entreprise ! »

Et voici comment, pendant 15 ans, Danielle fait vivre sa SARL. Elle concevait et animait des séminaires de formation en ressources humaines pour divers milieux professionnels (aérospatial, commercial, sportif, etc.).

Une fois retraitée, Danielle laisse son entreprise et déménage en Corse. Mais la fibre entrepreneuriale ne la quitte pas pour autant. Alors elle décide de transmettre son savoir-faire, de partager son expérience. Et comme une évidence, elle se rapproche de l’agence Adie de Porto-Vecchio pour y devenir bénévole.

« Je forme un duo de choc avec le conseiller local Jean-Antoine. J’accompagne les créateurs, je les soutiens moralement et il poursuit l’accompagnement jusqu’au financement. »

Une demi-journée par semaine, Danielle se déplace chez les créateurs autour de Porto-Vecchio, anime des ateliers en présentiel, organise des rencontres entre créateurs, réalise de la prospection sur le marché de Lecci, etc.

Plus que sensible à la place qu’occupent les femmes dans la société, Danielle s’engage à Porto-Vecchio pour que chacune ose passer le cap et franchisse le pas de la porte de l’Adie.

« Ce qui saute aux yeux, c’est que les jeunes femmes corses sont bourrées de talent. Leurs idées sont toutes au moins géniales. Mon rôle c’est de les inciter à aller au bout ! »