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À 38 ans, Déborah a déjà derrière elle 23 ans de métier en tant que coiffeuse et une sacrée énergie ! Quand, il y a quelques années, elle devient subitement allergique aux parfums de synthèse, son monde s’écroule. Plus question d’exercer son activité qui l’expose à des produits devenus dangereux pour elle.

Étant à son compte, elle ne touche aucun droit au chômage et ne pouvant plus travailler, se retrouve dans une situation financière difficile. En tant que travailleur handicapé, elle se fait accompagner par l’Agefiph dans ses démarches de retour à l’emploi. En pleine réflexion concernant son avenir professionnel, Déborah s’intéresse au secteur de la coiffure végétale qui commence à se développer. Si quelques salons ont vu le jour à Paris, il n’en existe aucun dans la Drôme. La jeune femme décide alors de se lancer et d’ouvrir son propre salon dédié à la coiffure végétale.  Si Déborah bénéficie d’une prime à la création accordée par l’Agefiph, il reste la moitié encore à financer pour lui permettre de créer sa nouvelle activité. C’est à ce moment crucial pour Déborah que l’Adie vient en aide à la jeune femme en lui accordant le prêt nécessaire. 

« L’Adie est intervenue très rapidement et m’a donné la chance de pouvoir me lancer. Accompagnée par l’Adie Drôme avec à sa tête Camille Corfa, j’ai rencontré une équipe formidable et très investie qui m’a soutenue dès le début de l’aventure. » 

Le 1er juillet 2014, son salon ouvre ses portes et le succès est immédiatement au rendez-vous. Le public est en effet séduit par ce retour au naturel. « La coloration végétale est élaborée à partir de poudres et d’extraits de plantes, de racines et de feuilles issus de l’agriculture biologique ; chez moi, tous les produits utilisés sont exempts de molécules chimiques. »  Dans un monde où, désormais, beauté rime avec santé, l’offre de Déborah surfe sur une tendance de fond. Son entreprise florissante a ainsi vu sa marge d’évolution augmenter de façon spectaculaire. 

« Par trois fois, l’Adie a financé mon activité. Parce que l’association a tout de suite cru en mon projet, elle m’a aidée à la création de mon entreprise et par la suite, en accompagnant son développement. »

Face à un tel engouement, Déborah a alors voulu se développer en embauchant une employée et a fait appel à nouveau à l’Adie pour financer les travaux d’agrandissement de ses locaux. Et quand Déborah a dû se faire opérer suite à une maladie professionnelle, elle a pu, une troisième fois, compter sur l’Adie pour que son arrêt de travail n’ait pas d’incidence sur sa trésorerie.  Aujourd’hui, avec un chiffre d’affaires de 85 000 €, l’activité de Déborah, qui de SASU va devenir SAS, poursuit son ascension. «  D’un handicap, j’en ai fait une force. Il faut encourager des structures comme celle de l’Adie qui offre une seconde chance à des personnes exclues du système bancaire traditionnel permettant ainsi qu’une telle « success story » existe. J’en suis la preuve. » 

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