Pour Élisabeth, l’entrepreneuriat est une grande histoire ! Aujourd’hui à la tête de sa 3ème entreprise qu'elle a lancée en 2017, une boutique résolument contemporaine, elle a transformé ses échecs passés en succès professionnel, au service de ses passions.
Élisabeth a été très jeune dans la création. Dans sa jeunesse, cette enfant de Marseille a fait partie d’un groupe de rap où elle donnait de la voix. Entrepreneuse dans l’âme, elle crée d’abord une boutique pour enfants, parallèlement à ses activités musicales. Activité qu’elle cesse, avant d’ouvrir une seconde boutique : erreur d’emplacement et autres difficultés font qu’elle abandonne à nouveau son activité, sans regrets.
Elle va, les trois années suivantes, travailler pour Maison Empereur, une institution de la quincaillerie marseillaise, où elle apprend beaucoup.
De ses différentes expériences, Élisabeth décide de créer un commerce à son image : Jupiters, où elle elle vend plantes et objets qu’elle affectionne, le genre de détail dans une déco qui changent votre environnement et votre humeur.
C’est avec ses indemnités de licenciement et un financement de l’Adie, qu’elle lance sa troisième boutique. Deux ans après l’ouverture, l’activité fonctionne bien et Élisabeth se projette sereinement dans l’avenir. Elle commence à vendre dans des points de ventes éphémères pour toucher une nouvelle clientèle. Tim, qui l’aide dans son magasin, envisage lui d’ouvrir un établissement similaire dans une autre ville.
« J’ai connu l’Adie par le biais d’une amie qui avait souscrit un prêt mobilité pour acquérir un véhicule. J’ai tissé des relations avec Aurélie, conseillère, et Françoise, bénévole, qui m’ont aidé à structurer mon projet. J’ai recommandé l’Adie à des amis parce que je trouve que ce qu’ils font est super ! C’est génial d’avoir une structure qui permette de ne pas être totalement exclu du système. Quand j’ai des questions, ils sont disponibles, toujours bienveillants et réactifs. Je n’en serai jamais arrivée là s’il n’y avait pas eu l’Adie et si je n’avais pas eu mes premiers échecs qui m’ont beaucoup appris. »