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« La rencontre avec l’Adie était importante car je me demandais si mon projet allait aboutir. Ma conseillère a pris mon projet avec l’espoir, un espoir que je ne voyais même pas peut être »

À 42 ans, Ana est devenue esthéticienne à Saulx-les-Chartreux. L’habitante des Ulis a fait des études de marketing et de publicité dans son pays d’origine : Le Portugal.

Arrivée en France, la mère de famille commence par travailler dans la restauration, avant de lancer Take Care..

« De là arrive ce besoin d’entreprendre pour moi-même. Avec l’aide d’une amie, j’ai pu faire un stage d’un an et demi dans son salon de beauté » explique Ana.

En apprenant toutes les prestations et la gestion d’un salon, l’entrepreneure a créé le sien deux ans après.

Passionnée, Ana aide ses clients à prendre soin d’eux.

« Parfois ce n’est même pas pour venir ici faire quelque chose de beau, c’est apprendre à gérer ça au quotidien. On aide les gens à s’apprécier ».

Plus jeune, Ana et ses frères et sœurs aidaient leurs parents.

« Ma mère vendait du poisson dans le marché, on est tous passés par là ! ».

Sa grande sœur vit actuellement au Cap-Vert et gère un groupe de restauration.

Grâce à cette « veine d’entrepreneur », l’esthéticienne « ne pouvait pas ne pas être motivée ».

Au milieu du processus de construction de Take Care, l’entrepreneure a contacté l’Adie. Son microcrédit de 2000 euros contracté en juin 2023 a permis de « démarrer l’activité et de faire ce fonds de roulement ».

« La rencontre avec l’Adie était importante car je me demandais si mon projet allait aboutir. Ma conseillère a pris mon projet avec l’espoir, un espoir que je ne voyais même pas peut être ».

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