Fatima n’a pas attendu l’Adie pour créer son entreprise. Elle vend des vêtements et des chaussures au marché couvert de Mamoudzou depuis vingt-sept ans déjà. Seulement voilà : la concurrence se développe de plus en plus, notamment avec la vente de produits textiles à bas prix venus de l’étranger. Fatima doit se résoudre à emprunter pour renouveler un premier stock avec des marchandises locales.
« L’Adie, c’est pour tout le monde, jeunes ou vieux, et on y obtient plus facilement de l’argent que dans une banque.»
Fatima rencontre Badrou, conseiller Adie à Mamoudzou, pour sa première demande de financement. Fière de travailler encore à son âge et d’être sa propre patronne, elle ne veut rien devoir à personne. Elle veut être certaine de pouvoir rembourser son microcrédit. Engagement tenu ! Fatima développe son activité et fait à nouveau appel à l’Adie. Son nouveau conseiller, Zaidou, découvre une véritable ambassadrice de l’Adie à Mayotte.
Grâce au succès de son affaire, Fatima peut désormais faire ses achats de marchandises à l’étranger à moindre coût, et ainsi mieux vivre de son commerce.