Je construis mon projet

Définir mon projet - Je m'informe

S’inspirer d’autres entrepreneurs

« Il y a beaucoup de choses à faire découvrir. Ce qui m’anime, c’est de faire connaitre l’artisanat du Niger, du Ghana, du Nigéria. »

Ce qui marque, lorsque l’on rencontre Fatimétou, c’est son sourire et sa joie de vivre. Ses articles de décoration d’intérieur, ses vêtements et accessoires de mode racontent l’Afrique, ses cultures, ses traditions.

Elle les fait vivre à travers le pagne tissé, support principal de sa ligne de vêtements, utilisé depuis de nombreuses générations en Afrique et dont elle parle avec passion.

Baolé, serou rabal, wax, woodin, c’est tout un univers du tissage africain qu’elle maitrise ainsi qu’une demi-douzaine de langues (français anglais, espagnol, diola, peul, mandeng et d’autres dialectes).

D’origine sénégalaise, elle fait un passage par un grand groupe hôtelier avant d’ouvrir un restaurant dans le 18ème arrondissement de Paris, aventure stoppée net par le confinement.

Elle passe un diplôme de responsable marketing et commercial dont le mémoire final constitue l’étude de marché de son projet actuel.

Dya, créatrice financée par l’Adie, rencontrée dans une boutique, lui parle de l’accompagnement qu’elle pourrait y trouver.

Elle obtient un crédit de 1 500 € et lance sa marque sur internet Tima Créations.

« L’idée de départ était d’avoir du stock pour lancer la vente sur internet mais en parlant avec Dya, j’ai su que l’Adie avait des boutiques éphémères et je m’y suis inscrite. C’était une belle expérience car ça m’a permis de voir quels sont les articles phares sur lesquels je devais me concentrer. »

La surprise vient du nouveau type de clientèle qu’elle a ainsi pu toucher mais surtout de son chiffre d’affaires qu’elle a triplé !

« Cela m’a donné envie d’avoir ma propre boutique. »

Le réseau de créateurs, via des boutiques ou les clubs Adie se construit peu à peu.

C’est grâce à Goundo, une autre créatrice passée en boutique à la boutique du Quai des Créateurs, dans la station de métro Gallieni, qu’elle a connu son fournisseur de pagnes tissés au Burkina.

Récemment membre du Club boutiques, elle y cherche une couturière pour faire assembler ses pagnes en France, tout en conservant sa couturière en Afrique pour d’autres vêtements du Sénégal.

Elle est engagée dans la transition écologique et l’éthique dans sa production locale au Sénégal et au Burkina.

Le coton avec lequel elle travaille est en bio localement, bien que non labellisé en France.

Elle recycle des bouteilles en verre qu’elle décore avec de la laine pour les transformer en vases.

Ses projets sont nombreux. Très réactive, son plan d’action est déjà construit. 

Ce qui passionne Fatimétou, c’est d’aller à la recherche d’autres articles venant du continent africain. Ce travail de recherche est d’une grande richesse en termes de cultures et de traditions.

« Il y a beaucoup de choses à faire découvrir. Ce qui m’anime, c’est de faire connaitre l’artisanat du Niger, du Ghana, du Nigéria dans un premier temps… Et puis continuer en boutiques éphémères le temps de peaufiner mon offre, et plus tard reprendre un crédit et ouvrir ma boutique peut-être avec d’autres créatrices de l’Adie. »

entrepreneursretour aux portraits