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J’aimerai faire connaître les tissus traditionnels pour que les gens se rendent compte de la richesse qu’il y a à apprendre de ces choses et les histoires qu’il y a derrière, c’est une fierté.

Joy a 58 ans. Il y a deux ans, elle a lancé Furaha : Sa marque de vêtements.

Au quotidien, Joy travaille à l’hôpital, au centre d’appels.

Aussi mannequin haute couture pour Yves Saint Laurent, Kenzo, Paco Rabanne et bien d’autres marques, Joy donne des cours pour « apprendre aux gens ce qu’est le milieu du mannequinat ». Ses thématiques sont bien trouvées car parfois c’est simplement pour « apprendre à marcher en talons et il y a quelques fois des hommes ».

Avec ce job, Joy a rencontré beaucoup d’entrepreneurs et s’est inspiré de ses origines pour mélanger les tissus traditionnels africains avec le prêt-à-porter européen.

« Beaucoup pensent que le tissu traditionnel africain est le wax, alors qu’il n’a rien à voir avec les tissus traditionnels, c’est un tissu qui a été imposé aux Africains. Pour ma part, ce tissu ne signifie rien »

« Je m’en fiche de ce pensent les gens. Je fais ce que j’ai envie sinon je ne ferai rien. Je sais où je vais ».

À porte de la Chapelle, Joy loue un local entouré par d’autres entrepreneurs.

« Il y a une jeune femme qui est maitresse teinturière ici, elle est partie à un salon de l’Adie et m’y a conviée, c’est comme ça que tout a commencé ».

Avec du financement, Joy souhaitait surtout des conseils, son dossier pour créer sa marque a été fait avec l’Adie.

« C’était juste pour me rassurer un peu, il y avait des choses que je connaissais déjà ».

Dans l’idéal, la créatrice souhaite que son projet s’exporte à l’international « idéalement dans trois/quatre ans car je prendrai une retraite anticipée ».

Car ce projet se rattache à ses origines.

« J’aimerai faire connaître les tissus traditionnels pour que les gens se rendent compte de la richesse qu’il y a à apprendre de ces choses et les histoires qu’il y a derrière. C’est une fierté ».

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