Je construis mon projet

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S’inspirer d’autres entrepreneurs

Je suis amenée à collaborer avec les équipes salariées, les bénévoles, les collègues du siège, les entrepreneurs… Chaque projet est une nouvelle aventure. Il faut savoir s’adapter en permanence. C’est beaucoup de relationnel, et c’est ça qui rend le métier passionnant !

Comme beaucoup d’autres collègues, on pourrait me qualifier de couteau suisse à l’Adie !

Julie sourit en prononçant ces mots, comme si la métaphore était presque trop modeste pour décrire ses 22 ans d’engagement au sein de l’association. 

Engagée, organisée et expérimentée – trois adjectifs qu’elle utilise pour se décrire, mais qui résument aussi sa capacité à faire dialoguer les idées, les équipes et les territoires.

Le parcours de Julie est ancré dans l’économie sociale et solidaire. Tout commence par un CDD décroché via l’ANPE (ex France Travail), juste après ses études. Un ami avait fait son stage à l’Adie et lui a parlé d’une offre… 

Depuis, Julie enchaîne les postes et les missions : conseillère, déléguée territoriale, directrice adjointe Pays de la Loire, avant de devenir responsable projets pour le Grand Ouest. 

Le moment qui m’a le plus marquée ? Quand, enceinte de 7 mois, l’Adie m’a proposé d’évoluer vers un poste de management. Cette marque de confiance est arrivée au bon moment.

Un symbole de la culture de l’association, où l’humain prime et où les parcours se construisent sur la durée.

Mon rôle, c’est de faciliter la vie des autres, de les soutenir, de les “nourrir”… que ce soit des salariés, des bénévoles ou des entrepreneurs.

Julie se voit comme une tisseuse de liens, pour mettre de l’huile dans les rouages. La gestion de projets à l’Adie couvre des champs très variés qui vont de l’événementiel au déploiement d’offres d’accompagnement, en passant par l’animation de collectifs internes, la co-construction du plan d’action pour la transition écologique inclusive (TEI) ou encore l’accompagnement de bénéficiaires du RSA. 

Quand j’arrive à traiter un sujet complexe avec plusieurs parties prenantes et que tout le monde repart satisfait, je me dis : ‘Là, je fais vraiment la différence.’

La transition écologique inclusive est un défi quotidien pour Julie.

La TEI est le plus grand défi de ce siècle. C’est un sujet à la fois simple et complexe, mais passionnant.

Elle l’aborde avec pragmatisme : fresques, ateliers « The Week », intégration de la TEI dans les rendez-vous avec les entrepreneurs, animation du collectif « La Greenforce »…

À titre personnel, elle ne prend plus la voiture quand elle est seule, que ce soit pour mes trajets domicile-travail (à vélo) ou professionnels (en train). Embarquer les collègues, les bénévoles et les entrepreneurs, c’est un challenge quotidien, mais chaque petite action compte.

L’Adie a célébré ses 30 ans d'actions en Bretagne l’an dernier et en Pays de la Loire cette année. Elle était chargée de piloter ces 2 projets.

En Bretagne, c’était mon premier projet d’envergure, impliquant tous les départements du territoire, de nombreux acteurs (salariés, bénévoles, clients et partenaires) sur 4 semaines consécutives».

Un succès qui a marqué sa capacité à fédérer et structurer des dynamiques collectives.

Un territoire étendu, une proximité préservée malgré un secteur géographique aussi vaste que le Grand Ouest, Julie relève un défi quotidien.

Créer des relations de proximité, d’échanges et d’appui, surtout en distanciel. Mon challenge, c’est de rester à l’écoute des réalités du terrain, tout en étant force de proposition.

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