Marie est originaire de Toulouse. À 35 ans, elle ouvre le studio Samādhi, un espace convivial, sécurisant et bienveillant. Elle y donne des cours de yoga collectifs et individuels : Hatha, Yin, Vinyasa, Yoga Thérapie, et Yoga pré & postnatal.
C'est à travers ses voyages en Asie que Marie découvre le yoga. Au fil des années, elle en perçoit les bienfaits, tant sur le plan physiologique que mental.
« Pendant le Covid, j’ai perdu mon emploi. Cela a été dur car j’adorais mon métier. Puis, j’ai commencé à donner des cours de yoga en ligne pendant le confinement. »
De retour à Toulouse, elle adopte le statut d'auto-entrepreneur et commence à donner des cours de yoga en studio, en entreprise, et dans des écoles. Marie réalise qu’elle aime transmettre cette pratique. Elle décide de se former au Yin Yoga et à la Yoga Thérapie, ce qui lui permet de proposer une pratique adaptée à chaque élève, de travailler avec des personnes à mobilité réduite et d'accompagner celles ayant des pathologies spécifiques. Elle se découvre également une passion pour l’accompagnement des femmes et entreprend une formation en Yoga pré et postnatal.
« Je dois avouer que l’idée n’est pas venue de moi. Mon compagnon, qui me voyait dépendre des organismes avec lesquels je travaillais, a trouvé l’annonce du local à louer et me l’a partagée. »
Lorsque Marie visite le local, cela devient une évidence. Elle réalise une étude de marché et se rend compte qu’il n’y a pas de studio de yoga à 25 minutes à la ronde ; ils sont tous en ville ou en banlieue proche de Toulouse. Elle est également soutenue par l’agence immobilière et la propriétaire des lieux, qui sont très enthousiastes à l’idée du projet.
« L’Adie a été l’organisme qui a permis à mon projet de voir le jour financièrement. Je suis arrivée avec mon étude de marché et mes chiffres prévisionnels. Mon microcrédit a vite été validé. »
Après six mois d’ouverture, le bouche-à-oreille commence à faire effet et, petit à petit, les cours se remplissent. Depuis peu, Marie propose des tisanes locales et bio fournies par des amis maraîchers. Elle souhaite également développer la commercialisation parallèle de produits locaux et éthiques.
« À mes yeux, mon entreprise est mon bébé que je veux voir grandir et s’épanouir. Je souhaite que ce lieu ne soit pas seulement représenté par moi, mais par toutes les personnes qui y passent du temps. »