Mohammad arrive de Syrie il y a quelques années et s’installe à Angoulême, où il commence à travailler dans la restauration. Il découvre ce métier au restaurant Cappadoce, un établissement emblématique de la ville, et y développe rapidement une passion pour la cuisine et le contact humain. Aujourd’hui, il est gérant de Trésors du Levant, une enseigne spécialisée dans la restauration rapide orientale.
« Je propose une cuisine généreuse, faite maison, qui mélange les saveurs du Moyen-Orient avec l’accueil chaleureux que nos clients méritent. »
Reprendre le Cappadoce n’est pas un hasard, mais le fruit d’un parcours cohérent : Mohammad y travaille plusieurs années aux côtés de l’ancien gérant, apprend le métier sur le terrain, et se sent prêt à poursuivre l’histoire du lieu.
« Quand l’ancien gérant a voulu passer la main, j’ai vu une belle opportunité de continuer l’aventure à ma façon, tout en gardant l’esprit du lieu. »
Son entourage l’encourage et lui fait confiance, même si certains partagent leurs inquiétudes face à l’ampleur du projet. Cela ne freine pas Mohammad, bien au contraire.
« Il faut croire en soi, travailler dur et ne pas avoir peur de se lancer. »
Il entame toutes les démarches administratives nécessaires pour officialiser la reprise de l’établissement : immatriculation, déclarations fiscales et sociales, obtention des licences, rédaction du business plan… Rien n’est laissé au hasard. Il souhaite poser des bases solides pour bâtir une entreprise durable. Dans cette étape clé, l’Adie joue un rôle important.
« Grâce à leur soutien, j’ai pu obtenir un microcrédit qui m’a aidé à lancer mon activité sereinement. Leur accompagnement m’a donné confiance. »
Au-delà du financement, les conseils et l’écoute de l’équipe Adie lui permettent de mieux comprendre les enjeux de la création d’entreprise et de sécuriser son lancement.
Depuis juillet 2024, Trésors du Levant ouvre ses portes sous sa direction. L’établissement fonctionne bien, la clientèle est au rendez-vous, et Mohammad continue à faire vivre ce lieu avec passion. Il enrichit progressivement son offre, fidélise ses clients et rêve déjà d’aller plus loin.
« J’aimerais agrandir mon activité, peut-être ouvrir un second établissement, et continuer à faire découvrir la richesse de la cuisine du Moyen-Orient à un public toujours plus large. »
Comme beaucoup d’entrepreneurs, Mohammad fait face à des doutes et des difficultés : la gestion financière, la charge mentale, la peur de l’échec. Mais il apprend à s’appuyer sur son entourage, à chercher des conseils, à faire preuve de résilience.
« La persévérance et la confiance en soi ont été essentielles. »
