Afin de pouvoir se rendre plus disponible pour ses enfants, Sadia décide de mettre fin à son statut de salariée pour devenir micro-entrepreneure. Elle décide de se lancer dans le domaine du contrôle technique, dans lequel elle est complètement autodidacte. Elle investit dans son entreprise son argent personnel et effectue un prêt important, afin de pouvoir acquérir le centre qu’elle a repéré à Saint-Denis, dans le 93. La décision est difficile pour Sadia, qui mesure bien le risque, mais elle reste positive et trouve l’appui et les encouragements auprès de son entourage, notamment son père. Sadia devient alors propriétaire du centre.

« Mes débuts n’étaient pas simples car je ne connaissais pas encore le métier et son fonctionnement. »

Sadia monte son équipe pour faire tourner le centre de contrôle de technique, et gère quant à elle tous les paramètres administratifs de son entreprise. Son activité fonctionne, elle décide d’investir dans l’achat et la revente d’autre commerce. Cependant, Sadia rencontre malgré tout quelques difficultés. En effet, elle contracte trois fois le coronavirus. Gravement malade, elle doit s’arrêter de travailler à chaque fois, et ce parfois durant plusieurs mois. Elle bénéficie heureusement d’un soutien sans faille de sa famille, ce qui l’aide à traverser cette période difficile.

« L’Adie fut un véritable coup de pouce sur le retard que j’avais accumulé à cause du Covid. »

Sadia bénéficie d’une aide financière de l’Adie, suite aux difficultés qu’elle rencontre lors de la crise sanitaire. Aujourd’hui, elle possède un unique centre à Saint-Denis, dans lequel elle a trouvé sa clientèle fidèle. Elle pourrait en acquérir d’autres mais elle préfère garder un seul centre où elle connaît ses clients et peut développer un vrai lien avec ses salariés. Ainsi, elle peut également être plus disponible pour ses enfants. Sadia est devenue passionnée par ce métier, qu’elle ne connaissait pas en se lançant. Elle assure même la promotion de ce métier qui lui plaît énormément dans les lycées.