Sandrine, mère de trois enfants. Auxiliaire de puéricultrice de formation, elle a travaillé comme aide à domicile avant de devenir employée logistique au sein de la société FaCylities Multi Services (FMS), à Soorts-Hossegor. Elle a fait ce choix pour bénéficier d’un meilleur salaire, tout en restant dans un secteur tourné vers l’humain. En intégrant cette entreprise qui emploie des personnes en situation de handicap, elle continue de se sentir utile en contribuant à une mission qui a du sens pour elle.
Suite à son divorce, Sandrine s'est retrouvée seule avec ses trois enfants, vivant avec un salaire minimal. En tant qu'aide à domicile à l'époque, elle avait un besoin crucial d'une voiture pour ses déplacements, surtout en pleine pandémie quand les offres de transports étaient éteintes.
« J’avais vraiment besoin d’une voiture pour travailler »
Sandrine contacte alors la permanence de l'Adie à Saint-Vincent-de-Tyrosse, où une bénévole lui explique les possibilités de financement pour les personnes à faibles revenus. Rapidement, elle obtient un prêt de l’Adie de 1 000 € pour acheter une petite voiture d'occasion.
Malheureusement, la voiture achetée d’occasion avec ce prêt a rapidement cessé de fonctionner. C'est alors qu'on lui parle de la Location avec Option d'Achat d’une voiture neuve avec l’Adie, pour ceux ayant besoin d’un véhicule fiable pour se rendre au travail ou pour l'exercer. Sandrine décide alors de profiter de cette offre et loue une voiture mis à disposition par l’association, qu'elle utilise pendant presque trois ans. Son contrat de LOA se terminant bientôt, elle prévoit de racheter la voiture, à un coût avantageux et grâce à un nouveau financement de l'Adie.
« Sans l’Adie, je ne sais pas ce que j’aurais fait. »
Pour Sandrine, l'aide de l'Adie a été vitale. Ne pouvant obtenir de crédit en raison de son salaire bas et de son interdiction bancaire, ces aides lui ont permis d’être véhiculée et ainsi de continuer à travailler et de maintenir son salaire. Aujourd’hui, elle utilise ce véhicule pour parcourir chaque jour les 30 kilomètres qui séparent son domicile de son lieu de travail.
« Avoir cette aide, ça m’a sauvé la vie. Je ne pouvais pas faire de crédit, j’avais un salaire trop bas, donc cette aide m’a permis de continuer à travailler et d’avoir un salaire. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans l’Adie. »