Saribeg est arménien. Jeune, il étudie l’ingénierie, tandis que sa femme travaille dans la couture. Lorsqu'ils se voient accorder un prêt de 500 $ pour ouvrir un magasin de tissu, c'est le début d'une vraie success story ! Deux ans après leur magasin fait 375m2 et les affaires marchent très bien. Seulement voilà, Saribeg et sa famille font des envieux et ils se voient contraints de fuir le pays.
Arrivé en France en 2008, Saribeg enchaîne les petits boulots et monte une société de vente de tissus sur les marchés. Il connaît bien ses fournisseurs puisque ce sont les mêmes avec qui il travaillait en Arménie.
Saribeg est en France depuis trois ans, quand il obtient le statut de réfugié politique. Fatigué du rythme trop soutenu, il décide d’arrêter la vente sur les marchés et devient chauffeur livreur.
En parallèle, sa femme donne bénévolement des cours de couture à Créteil. Lorsqu’elle est, elle aussi, reconnue réfugiée politique, ses étudiants lui donnent l’idée de monter son entreprise. Elle prend contact avec l’Adie en 2015 et obtient un prêt pour vendre ses créations sur le marché de Bastille.
Entre temps, Saribeg a repris sa passion pour la création de bijoux en pierres semi-précieuses. Il décide de contracter lui aussi un prêt à l’Adie pour se mettre à son compte et de vendre ses créations sur le marché avec sa femme.
Aujourd’hui ils travaillent ensemble sur le marché de Bastille, les affairent marchent bien et ils aimeraient intégrer celui de Montparnasse.