Après avoir fait une école hôtelière, Philippe a travaillé à Londres, à New York et en Suisse.
Depuis plus de 30 ans, Philippe est salarié dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration haut de gamme : « J’ai parcouru le monde dans les palaces » explique-t-il.
L’expérimenté du métier est d’abord passé par les postes d’exécutants pour devenir cadre : « J’ai commencé en tant que commis, chef de rang, maître d’hôtel, 1er maître d’hôtel et directeur de la restauration ».
En étant aussi dans le domaine de la pédagogie, Philippe a enseigné dans des écoles hôtelières pendant quatre ans « mais il a fallu me réorienter car l’école était en liquidation judiciaire » avoue-t-il.
C’est en 2010 qu’il commence dans le domaine de la sécurité et l’hygiène alimentaire car « il y avait vraiment un gros besoin » décrit l’ancien maître hôtelier.
Son travail consiste désormais à faire du consulting, formation, « j’interviens dans tous les métiers de bouche (restaurants, traiteurs, fastfood, salon de thé…) pour mettre en place les normes d’hygiène car c’est assez strict » décrit Philippe.
C’est lors d’un salon sur la microentreprise que le passionné a découvert l’Adie. Son microcrédit de 4000 euros contracté en octobre 2016 lui a permis de s’installer comme la création de son site internet ou encore de son bureau.
« À chaque fois que j’ai été dans le besoin, l’Adie a répondu présent. Comme l’achat d’un ordinateur il y a cinq ans, il m’a lâché en pleine formation » se souvient l’entrepreneur.
« Je n’ai jamais fait de publicité. Grâce au réseau de l’Adie et à ma détermination, le bouche à oreille fonctionne très bien. Tellement qu’aujourd’hui je bosse pour Fedipat, Hilton, Hyatt... » souligne Philippe, fier d’avoir rencontré l’association.
« C’est une passion. Même si j’arrive à la retraite, j’ai du mal à m’en défaire et je ne m’en déferai pas. On m’a demandé plusieurs fois si je ne voulais pas revendre mon enseigne, je me plais dans ce que je fais donc il n’en est pas question. Je ne me vois pas m’arrêter ».