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Ma satisfaction, c’est quand les gens partent d’ici et qu’ils ont les yeux qui pétillent.

Sophie crée Une chouette histoire, une activité d’accompagnement en approches psychosensorielles et énergétiques, à Saint-Pée-sur-Nivelle. Elle choisit ce nom parce qu’elle comprend, il y a longtemps, que chacun fonctionne à partir d’histoires personnelles, parfois inconscientes, qui influencent le cheminement de la vie. Quand une histoire ne fonctionne pas, cela peut bloquer une évolution. Elle constate qu’en identifiant cette histoire, et en y intégrant un élément personnel et accessible, des choses peuvent naturellement se remettre en place.

« J’ai compris il y a longtemps que nous fonctionnons sur la base d’histoires plus ou moins conscientes. »

Avant de créer son entreprise, Sophie obtient un diplôme d'études approfondie (DEA) d’études ibériques. Elle vit en Espagne, où elle enseigne le français en langue étrangère, puis elle enseigne l’espagnol en France. À la suite d’aléas familiaux, elle met ce métier de côté. En 2009, une difficulté personnelle entraîne un traitement, qui provoque des picotements dans ses mains chaque fois qu’elle joue au Pouilleux avec sa fille. Cette sensation l’interpelle. Après plusieurs détours, elle découvre l’appellation psychosensorielle, qui lui plaît, car elle réunit les sensations et les pensées. 

« J’ai eu une difficulté personnelle en 2009… et ça a déclenché quelque chose de bizarre dans mes mains. Ce sont ces picotements qui m’ont mise sur la voie. »

Elle rencontre alors des personnes qui travaillent dans le magnétisme, participe à des journées de formation avec le GNOMA à Toulouse, et commence à construire ses outils. Elle découvre ensuite le Shiatsu, puis apprend les bases de la médecine chinoise grâce à sa professeure. Progressivement, elle se dit que le statut d’entreprise devient pertinent pour continuer.

Sophie suit un accompagnement avec Interstice, une pépinière d’entreprise à Tarnos, où elle apprend comment fonctionne une entreprise, les marchés, le portage salarial… Elle élabore un tableau comptable pour comparer différentes options. À ce moment-là, elle contacte l’Adie, qu’elle connaît depuis longtemps, notamment grâce à une opération dans une autre pépinière. Elle demande un financement pour une formation en psychogénéalogie et analyse transgénérationnelle, qui est acceptée. Pendant cette formation, elle aborde la question du deuil, ce qui résonne fortement pour elle. Elle décide alors de mettre cette formation en pause pour se concentrer sur le trauma.

Elle suit aujourd’hui une formation sur le trauma avec les troubles du stress post-traumatique (TPS), co-financée par l’Adie et le FIFPL. Elle bénéficie aussi de l’accompagnement d’un bénévole.

« Mon bénévole m’aide à faire le tri dans ce qui est le plus pertinent à présenter. On a retravaillé le site web, les documents, la carte de visite…

Sophie avance pas à pas, avec une vision claire : elle souhaite avoir suffisamment d’outils et de relations autour d’elle pour aider les personnes en difficulté à ne pas errer d’une pratique à l’autre, et à avancer avec confiance. Ce qui la touche le plus, ce sont les regards.

« Pour moi, c’est une seconde vie. C’est là que je peux mettre mes aptitudes singulières à profit. »

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