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« Mon entreprise est un aboutissement. Après un parcours scolaire chaotique et un apprentissage raté, j’avais une revanche à prendre. Je voulais m’en sortir par le travail. »

Les mésaventures de Swany ont fait de lui un entrepreneur passionné et talentueux. Le jeune homme de 26 ans est un artiste du tatouage établi à Levet. En octobre 2023, il ouvre son salon, Seiko Tattoo, et se fait rapidement un nom dans le monde artistique de l'encrage noir et du « trait fin ». Son parcours atypique, jalonné de déceptions et de défis, a forgé un entrepreneur déterminé et ambitieux. Après avoir quitté l'école à 16 ans, entrepris un apprentissage en électricité qui n'a malheureusement pas été fructueux, et travaillé en intérim dans divers secteurs qui ne lui plaisent pas, Swany a dû remonter la pente. Il achète sa première machine à tatouer et commence à perfectionner son art sur sa propre peau, convaincu du potentiel de son talent. Son amour pour l'art, la musique et le dessin l'ont naturellement conduit à s'intéresser au tatouage.

« J’exprime ma créativité au travers de chacune de mes réalisations. »

Épaulé par sa conjointe, prothésiste ongulaire à domicile, Swany a trouvé le soutien dont il avait besoin pour réaliser son rêve.

« L’Adie m’a sorti du secteur informel grâce à son accompagnement. »

Pour obtenir les fonds nécessaires à l'achat de matériel et à l’ouverture de son salon, Swany a sollicité l'Adie, qui lui a accordé un microcrédit de 9000 euros. Il obtient également un accompagnement pour immatriculer son activité. Aujourd'hui, le jeune entrepreneur réalise deux à trois tatouages par semaine, lui permettant de couvrir ses frais fixes, notamment un loyer mensuel de 500 euros. Il a déjà organisé une « journée flash » sur les réseaux sociaux qui a été un succès retentissant et lui a permis d’obtenir treize rendez-vous. Cette expérience lui a ouvert les yeux sur de nouvelles opportunités qu'il compte bien exploiter à l'avenir. Conscient que le bouche-à-oreille sera son meilleur allié pour développer sa clientèle, il mise également sur une présence active sur les réseaux sociaux. La principale difficulté à laquelle il est confronté est de se faire connaître, mais il reste optimiste. Pour lui, le tatouage n'est pas seulement un métier, mais une passion.

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