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« La science n’est pas réservée aux hommes. Il ne faut pas se limiter à des métiers en fonction de son genre. »

Passionnée, volubile et généreuse, Tiffany approche le monde avec une curiosité gourmande, l’envie impérieuse de décrypter l’univers et la passion de transmettre.

« J’ai eu un parcours un peu chaotique. Je n’étais pas très douée pour l’école, mais j’avais de grandes ambitions. Venant d’une famille pas très riche, j’ai choisi d’arrêter mes études à 19 ans pour gagner ma vie. »

Tiffany avait la volonté de s’épanouir professionnellement et personnellement. Renouant avec son intérêt pour les sciences, elle reprend des études à l’Observatoire de Paris, mais n’a pas le temps de se consacrer pleinement aux examens. 

« À la même période je m’inscris à l’association astronomique de l’Indre. Et là je vois une petite annonce de l’association Centre Sciences qui cherchait un animateur pour une exposition avec un planétarium. Je suis embauchée et je suis tombée amoureuse de ce métier d’animateur scientifique ! »

Tiffany se lance, crée sa petite entreprise “Moonstation” en auto-entrepreneuse, continue à assurer des prestations pour Centre Sciences et démarre des partenariats avec la FRMJC d’Orléans. 

« Au début pour mes animations je me concentrais sur l’astronomie mais j’ai vite élargi aux volcans, à la planète, à la géologie, à l’énergie, aux maths, toutes ces choses qui me passionnent ! »

Ayant échappé au déterminisme social, Tiffany dont les instituteurs la voyaient plutôt exercer un métier dit “féminin” comme coiffeuse, se donne comme mission auprès des filles de ne surtout pas considérer la science comme un métier d’hommes et de ne pas choisir son métier en fonction de son sexe. 

« Le Covid est arrivé et le confinement avec, c’est à ce moment-là que j’ai connu Maewa à l’Adie, elle a été la première à me donner de très bons conseils. Je n’avais droit à aucune aide, ayant un très petit chiffre d’affaires. »

Pendant cette période difficile, l’Adie lui fait un prêt de 5 000 euros pour acheter du matériel et payer ses charges.

« Le fait d’être une femme dans ce milieu scientifique m'a certainement mis la pression. Cela peut arriver que l’on mette en doute ma parole alors que l’on ne doutera pas de celle de mes collègues masculins. »

Désormais, Tiffany a des projets plein la tête, créer un atelier type “fablab” permettant de faire des expériences, de l’impression 3D, un observatoire. Sa “Moonstation” vogue désormais vers des cieux plus cléments et dégagés !

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