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« C’est elle qui me permet de m’épanouir, de pouvoir être présent pour les autres tant sur le plan professionnel que social, ou familial. C’est elle qui fait de moi ce que je suis »

Sylvain est gérant de la société GSA Finances et Assurances à Sarcelles, créée en 2016.

« Mon travail consiste à être intermédiaire en opération de banque et en service de paiement, mais je suis aussi courtier en assurance. Je m’occupe également du service de cartes grises, je fais donc tout ce qui est assurance et financement ».

« Avant la création de l’entreprise, j’étais chef d’entreprise au Cameroun dans le domaine d’un marché publique et de la construction » explique l’entrepreneur.

Arrivé en France en 2009, le Camerounais a travaillé dans un cabinet de courtage où il a fait ses armes.

« Je suis ensuite retourné me former au crédit foncier avant de pouvoir me mettre à mon propre compte » résume-t-il.

« Créer une entreprise était quelque chose qu’il fallait aimer, ça me permettait de pouvoir générer des emplois » décrit Sylvain.

Avant d’ajouter : « Pouvoir apporter quelque chose de plus pour ma ville et pour mon pays, c’est ça qui m’a vraiment motivé ».

Pour le natif de Douala, élaborer une entreprise en France est donc une suite logique de son parcours professionnel. En ayant la possibilité de « mettre mes connaissances au service des autres » comme il le prône.

« Dans tout type d’activités il y a toujours des difficultés, et la période covid ne nous a pas fait du bien non plus. Là on essaie de repartir, surtout avec cette période où les taux étaient très élevés donc ça repart, on retrousse les manches pour pouvoir y arriver » reconnait-il, envieux de réussir.

Ses amis l’ont beaucoup encouragé car ils étaient curieux de comprendre son activité, « ils m’ont expliqué que c’est un secteur très porteur, très encourageant ».

Le Camerounais précise : « J’apporte des solutions aux personnes, ils paient c’est sûr mais c’est un vrai plaisir de voir ses clients sourire ».

C’est par l’intermédiaire d’une assistante sociale que le chef d’entreprise a connu l’Adie.

« Elle me proposait des choses qui ne m’intéressaient pas et comme l’association était dans la même rue, elle m’en a parlé ».

Son premier microcrédit d’approximativement 1 000 euros en décembre 2016 lui a permis de financer sa formation.

« J’avais déjà cette expérience professionnelle donc je n’ai pas eu besoin d’être conseillé, il me fallait juste ce diplôme me permettant d’exercer, sachant que c’est une activité très réglementée » constate Sylvain.

Son futur idéal serait de « développer plusieurs agences permettant d’être présent partout et de pouvoir générer de l’emploi compte tenu de la situation que traverse notre pays. Pouvoir toucher au plus près les clients » précise-t-il.

Pour lui, son entreprise représente tout.

« C’est elle qui me permet de m’épanouir, de pouvoir être présent pour les autres tant sur le plan professionnel que social, ou familial. C’est elle qui fait de moi ce que je suis ».

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