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« Quand j’étais invitée chez des copines ou pour des fêtes, j’apportais mes fabrications et tout le monde adorait ! Certaines voulaient me les acheter. C'est de là que tout est parti et que l’idée m’est venue de créer mon entreprise. »

Souriante, optimiste et chaleureuse, Véronique est au four et au moulin : elle vous parle, tout en servant une cliente, et en préparant ses délicieuses boissons exotiques dans sa petite boutique, atelier de la rue Consolat, dans le 1er arrondissement de Marseille.

« Depuis toute petite j’adore faire des boissons exotiques, c’est ma grand-mère au Togo qui m’a appris. Dès mes 7 ans, je la regardais faire et je notais toutes ses recettes. Puis, plus tard, quand j’étais invitée chez des copines ou pour des fêtes, j’apportais mes fabrications et tout le monde adorait ! Certaines voulaient me les acheter. C'est de là que tout est parti et que l’idée m’est venue de créer mon entreprise. »

Véronique travaille en maison de retraite lorsque ses souvenirs d’enfance refont surface. Portée par l’engouement de son entourage pour ses créations et par la volonté de devenir indépendante, elle décide de se lancer. Elle crée Savela, pour “Sarah Véronique Lakle”, son magasin de boissons exotiques artisanales.

« Toute seule, sans en parler à personne pour ne pas entendre trop de conseils de prudence, j’ai trouvé un local à 10 minutes à pied de chez moi, j’ai imprimé des cartes de visite et une affiche. J’ai ensuite concocté des échantillons qui m’ont beaucoup coûté et je me suis lancée ! »

Après avoir essuyé les refus des banques qui n’avaient pas foi en son projet, Véronique s’inscrit à la Chambre des Métiers et fait appel à l’Adie pour financer l’achat de sa transfugeuse et de son broyeur pour le gingembre. Elle est épaulée par un parrain qui la forme à la fabrication, Marcel, qui devient son coach. Véronique, après avoir bien étudié la concurrence sur internet et sur les marchés, se lance avec une gamme de 4 parfums que l’on ne trouve peu facilement, Gingembre, fleur d’hibiscus, citron et banane.

« J’ai mis ma touche personnelle dans les recettes de ma grand-mère et j’ai commencé à vendre dans des restaurants, des hôtels, au théâtre "la Criée", à des particuliers. C’était en 2017. Et puis la crise du Covid est arrivée, cela a été très dur, j’ai failli couler et toucher le fond, mais je me disais que je ne voulais pas retourner à la maison, ni être au chômage. Alors je me suis démenée, j’étais au téléphone, sur mes pages internet, les commandes en ligne et j’ai eu l’idée de compléter mon offre avec des acras, des samoussas et des pastels, cela m’a permis de tenir ! »

Véronique, accompagnée par l’Adie, est orientée sur les aides au rebond de la métropole marseillaise et son activité est bien repartie. La terrasse de sa petite boutique l’aide beaucoup. La mairie n’a cependant pas renouvelé l’autorisation, malgré l'arrivée des beaux jours. Il lui faut aussi rembourser les dettes de loyer de sa boutique, accumulées pendant l’épidémie. Mais tout cela n’atteint pas Véronique, elle pense plutôt développement, recrutement d’un commercial bénévole ou retraité qui pourrait démarcher les restaurants et les hôtels, créer de nouveaux points de vente.

« C’est grâce à ma foi et ma personnalité que j’ai réussi et à l’Adie, ils m’ont beaucoup aidée. Karine, ma conseillère, a toujours trouvé des solutions pour que je puisse avancer, mon mari aussi m’a beaucoup poussée. Souvent l’Adie m’envoie des gens qui veulent créer leur entreprise, je leur dis “lance-toi” ! »

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