Nul besoin d’avoir le look “Brice de Nice” pour exercer le surfcasting. Technique de pêche facilement accessible, elle ne nécessite ni permis, ni bateau. Mais un peu de matériel. Littéralement, le “surfcasting”, c’est la pêche à la ligne dans la vague. Le pêcheur se positionne en bord de mer sur une plage, une digue ou des rochers et lance sa ligne devant lui à l'aide d'une grande canne (4 mètres minimum).
C’est là que Vincent intervient. Son entreprise, "L'Atelier du Surf Casting", est spécialisée dans la conception et la réalisation de chariots pour cette activité.
« En tant que concepteur autodidacte, j’exploite mon expérience professionnelle et mes compétences mécaniques pour créer des chariots adaptés pour les pêcheurs. »
À 53 ans, Vincent conjugue au cœur de son entreprise son amour pour la pêche en bord de mer, le bricolage et sa créativité. Ancien installateur de matériel de cuisine pendant 30 ans, il a entamé une reconversion professionnelle, en raison d’un handicap qui l'a empêché de poursuivre sa carrière.
« Mon parcours professionnel et ma passion pour la mécanique m'ont naturellement conduit à créer des chariots pour le surfcasting. Je suis également commissaire d'un club de pêche en bord de mer. J’ai ainsi pu constater que certains amateurs devaient renoncer à leur passion en raison de difficultés physiques liées à l'âge. »
C'est ainsi qu'est née chez Vincent l'idée de créer des chariots, avec ou sans assistance électrique, pour rendre les plages accessibles à tous les amateurs de pêche en surfcasting.
« J’utilise l'impression 3D pour concevoir des modèles conformes aux normes CE. Ce choix représente une étape importante dans le développement de mon entreprise. »
Vincent a choisi la vente en ligne et la participation à des événements en bord de mer avec une remorque de présentation pour distribuer ses produits innovants.
« Je n’ai pas été seul pour me lancer dans cette aventure. Mes filles m’ont soutenu en contribuant aux premières ébauches du business plan. Mon entourage m’a aussi beaucoup encouragé. Sans oublier l’accompagnement de Pôle emploi, de la Chambre des Métiers et de BGE. »
Quant à l'Adie, elle lui a permis de structurer son projet et de financer ses besoins de démarrage.
« C’est un soutien essentiel à la création de mon entreprise. »
Actuellement en phase de lancement, Vincent est serein. Avec 6 chariots en pré-commande et un site de vente en ligne, il envisage l'avenir avec optimisme.
« Les retours positifs des visiteurs et l'augmentation des demandes promettent un bel avenir pour mon entreprise. »