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« Neonox Films c'est ma liberté. C’est mon choix de collaborer avec des personnes inspirantes et de partager des histoires touchantes et engageantes. »

Julien vit et travaille dans la finance de marché à Paris depuis plus de 20 ans lorsqu’il décide de revenir en Bretagne. “Jeune quinquagénaire”, comme il aime à se définir, il officie comme artiste sous le pseudonyme de Julien Eon. C’est à Lorient qu’il fonde Neonox Films et ambitionne de concrétiser des projets dans des films de genre, des clips musicaux, des documentaires et des films institutionnels.

Guitariste et chanteur dans le milieu du rock indépendant en parallèle de son début de carrière professionnel, c’est en fréquentant des passionnés de cinéma et réalisateurs de courts-métrages, qu’il se met à l’écriture de scénarii. 

« J’ai moi-même réalisé plusieurs courts-métrages et un documentaire. Films qui m’ont valu plusieurs sélections et prix en festivals, ainsi que des diffusions sur Canal+ et les plateformes VOD dédiées au format court. »

L’obtention d’une subvention de la région Bretagne pour l’un de ses courts-métrages le booste pour concrétiser de nouveaux projets. Le plan social du Crédit Suisse où il travaillait depuis 5 ans a également participé au processus de changement.

« C’est à ce moment que l’idée de créer ma société a commencé à germer. Grâce à Pôle emploi, j’ai suivi des ateliers dans le cadre du programme Activ’crea. Puis arrive la crise du Covid-19. Comme beaucoup de gens, j’ai remis ma vie en perspective et pris certaines décisions, dont celle de créer concrètement ma société. J’ai fait moi-même toutes les démarches en ligne, sans intermédiaire. »

Conseillé par son entourage, Julien décide d’étendre le champ d’activité de sa société au domaine institutionnel (films d’entreprises, pour les collectivités, etc.) pour la rendre viable financièrement.

Sans réseau à son arrivée à Lorient, c’est de nouveau vers Pôle emploi qu’il se tourne pour trouver une structure d’accompagnement. 

« Je me suis inscrit à la formation J’entreprends avec l’Adie. J’ai pu alors bénéficier de l’expérience des formateurs bénévoles et de leur réseau pour commencer à communiquer localement sur mon activité. »

En outre, l’Adie lui accorde un financement lui permettant d’acheter du matériel de prise de vue. Grâce à cela, Julien étoffe sa bande démo en réalisant un clip promotionnel pour une artisane rencontrée lors de la formation à l’Adie.

« Grâce à l’Adie, j'ai compris qu'une stratégie efficace pour me démarquer serait de mettre en avant mon expérience dans la réalisation de fictions et de documentaires. Mon rôle de scénariste me confère une pratique affûtée du storytelling. Plutôt que de privilégier la multiplication d'images de drones et d'effets visuels, mon ambition est de proposer aux entreprises, aux collectivités et aux artisans un récit centré sur l'humain et les émotions. »

Réalisateur iconoclaste et multiformes, ses projets actuels incluent un long-métrage intitulé "Mauser", mêlant teen-drama et thriller, et deux séries TV innovantes, "Armor" et "Pandemonium". 

Conscient des bouleversements induits par l'intelligence artificielle dans le monde de l'audiovisuel, Julien reste convaincu que la créativité humaine, guidée par l'expérience et les émotions, restera irremplaçable. 

« Une régulation sera probablement nécessaire pour préserver des emplois et protéger les droits d’auteur. »

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