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Il faut vivre à fond son aventure. Il n’y a pas d’erreurs, seulement des choix moins bons que d’autres. Le tout, c’est de rebondir.

À Reims, Philippe a ouvert en août 2024 un lieu aussi intrigant qu’unique : The Dark Eyes Shop, une boutique dédiée à l’univers de l’horreur, au cabinet de curiosités et à la culture métal. Entre bijoux, t-shirts, figurines, livres ou insectes naturalisés, chaque objet raconte une histoire et plonge les visiteurs dans un univers fascinant, à mi-chemin entre le fantastique et l’artistique.

L’idée est née pendant un arrêt de travail de longue durée, lorsqu’il a ressenti le besoin de faire quelque chose. Avec un ami, il a donné vie à un projet associatif audacieux : la création du Frisson Festival, un événement consacré à la littérature d’horreur. 

Face à l’engouement des personnes envers ce festival, je me suis dit : il y a un public, il y a une demande. C’était le moment ou jamais de passer le cap. 

Passionné par le genre horrifique depuis toujours, Philippe a même imaginé un personnage de film inspiré des figures mythiques du slasher (Michael Myers, Jason, Ghostface… ), qu’il a baptisé The Dark Eyes. Ce personnage, reconnaissable à son masque de médecin de la peste, est devenu le symbole de son univers et a inspiré le nom de sa boutique : The Dark Eyes Shop.

Ce qui rend son commerce unique ? Une offre rare dans la région : objets d’horreur, curiosités préparées à la main (insectes, arachnides, cranes d’animaux), et produits issus de la scène rock et métal.

Depuis que je prépare moi-même les insectes, je me suis réconcilié avec les araignées. 

Au lancement de son activité, Philippe a choisi de limiter les risques financiers en travaillant en dépôt-vente. Une solution qui lui a permis de tester son concept sans engager de trop grandes dépenses. Mais rapidement, il en perçoit les limites : difficile d’élargir son offre et de commander les produits spécifiques qu’il souhaitait proposer à sa clientèle de passionnés. 

C’est à ce moment-là que l’Adie entre en scène. Grâce à un microcrédit professionnel, Philippe a pu renforcer sa trésorerie et acheter directement ses articles, gagnant ainsi en autonomie et en cohérence sur sa sélection de produits.

L’Adie m’a permis de passer un cap. J’ai pu arrêter le dépôt-vente et vraiment faire vivre ma boutique.

Depuis, The Dark Eyes Shop ne cesse d’attirer la curiosité des habitants de Reims et des environs. Les fans d’horreur, de rock et de métal y trouvent un lieu où se retrouvent passion et esthétique sombre. Installé pour trois ans dans son local actuel, Philippe voit déjà plus loin. Son objectif : trouver un espace plus grand pour élargir encore son offre et accueillir davantage de visiteurs.

J’aimerais pouvoir proposer plus de choses, créer un vrai lieu de rencontre autour de la culture horrifique et musicale.

Et à ceux qui hésitent à se lancer dans l’entrepreneuriat, il livre un conseil inspiré de sa propre expérience :

Il faut vivre à fond son aventure. Il n’y a pas d’erreurs, seulement des choix moins bons que d’autres. Le tout, c’est de rebondir. Chaque jour, c’est une nouvelle aventure.

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