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« Ce que j’aime à l’Adie, c’est qu’elle s'adresse à des gens qui en ont vraiment besoin et les rend maîtres de leur destin en leur permettant d'avoir la maitrise économique de leur vie. »

La lutte contre les inégalités sociales, c'est le moteur de la vie de Serge.

« J’ai toujours travaillé dans l'accès au droit : au séjour, au logement, à la justice et pour finir, à l'initiative économique. »

Après une formation initiale en gestion, son parcours d’engagement associatif commence à la CIMADE de Toulouse. Dès lors, Serge mène une carrière passionnante et variée, engagée dans la lutte contre les inégalités sociales sous toutes leurs formes. Il monte un service de logement d'urgence pour SDF pour une association de Haute Garonne. Puis il travaille pour une ONG engagée dans le rétablissement de l’état de droit, le renforcement du système judiciaire, la réhabilitation des prisons et la réconciliation en Afrique des Grands Lacs, d’abord en Angleterre puis en tant qu’administrateur financier de missions entre le Congo, le Rwanda et le Burundi.

À son retour à Toulouse, c’est la douche froide.

« À 40 ans j'étais considéré comme vieux sur le marché de l'emploi et ce que j’avais fait sur le terrain n’était pas reconnu. »

Pour rebondir et se recréer un réseau, il décide de faire un master en économie sociale et solidaire.

Son cousin, qui travaille au Réseau Européen de la Microfinance lui parle de l’Adie. Il y effectue son stage de fin de master avant d’être recruté en tant que conseiller.

En 14 ans, Serge se voit confier plusieurs missions au gré du développement de l’action de l’Adie à Toulouse et ses environs. Il contribue à ouvrir les agences dans les quartiers du Mirail. Il est conseiller itinérant dans le Tarn et l'Aude, avant qu’Albi et Carcassonne ne soient dotées d’agences. Aujourd’hui, il est en charge d’un territoire mixte à la fois très urbain avec le quartier Blagnac et Colomiers et très rural, avec tout le nord de la Haute-Garonne.

Au fil des années, Serge se tisse et renouvelle un réseau dense de partenaires impliqués dans le développement de l'économie locale qui peuvent accompagner le public des entrepreneurs financés par l’Adie.

Le projet de maraichage et de production de fleurs bio comme celui de Camille, paysan fleuriste, lui tient particulièrement à cœur.

« Quand il a poussé la porte de l’Adie, Camille avait besoin de financer son entrée dans la couveuse sinon le projet tombait à l’eau.».

C’est grâce à des projets comme celui-là et à la satisfaction de contribuer à transformer des vies et des territoires, que l’enthousiasme de Serge demeure intact.

« Ce que j’aime à l’Adie, c’est qu’elle s'adresse à des gens qui en ont vraiment besoin et les rend maîtres de leur destin en leur permettant d'avoir la maitrise économique de leur vie. »

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