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À Valliguières, Jason se distingue des autres réparateurs informatiques grâce à Frostrose Studio

Temps de lecture : 03 minutes

« À 10 ans, j’avais déjà monté mon premier ordinateur. Aujourd’hui, grâce à l’Adie, j’ai monté mon entreprise. »

À 27 ans, Jason est depuis toujours un passionné du monde informatique. Autodidacte, il apprend sur le tas tout ce qu’il faut savoir du monde qu’il apprécie tant, grâce à des vidéos Youtube et d’autres sources de documentations (livres, témoignages de professionnels, etc.). C'est grâce à cela qu'il monte son premier ordinateur, avec l'aide de son oncle, avant de fêter ses 10 printemps.

Il grandit à Valliguères, dans le Gard, et débute sa carrière professionnelle d'informaticien. À côté de cela, il crée régulièrement des sites internet pour des entreprises et des particuliers. Il fait de la maintenance informatique, de la gestion de projet, répare des smartphones.

Épris d’indépendance, Jason met à profit son temps libre en élaborant un service cloud (stockage en ligne). Sans s'en rendre compte, c'est la première étape vers la création de son entreprise.

« La technologie est passionnante. Le fait de toujours vouloir résoudre un problème, de trouver sa solution, essayer de comprendre comment fonctionne un ordinateur ou encore comment créer un site internet : rien que d’en parler, ça me fait vibrer ! »

Lors d’une formation sur la programmation, il se rend compte que ça ne lui suffit plus d’être simplement salarié. Il veut devenir son propre patron et ainsi vivre entièrement de sa passion. Jason a alors 24 ans lorsqu'il se passe du rêve à la réalité. Il crée son entreprise d'informatique et de programmation, chez lui, à Valliguières. Entrepreneur audacieux, il incarne alors la jeunesse dynamique et innovante qui propulse le monde de l'informatique vers de nouveaux sommets.

« On ne trouve pas beaucoup d’entreprises qui lient l’informatique et la programmation. Moi, j’ai voulu apporter les deux à mes clients. J’avais donc une idée précise de ce que je devais faire : créer Frostrose Informatique. »

Seul bémol, à la création de Frostrose Studio, Jason est contraint de prendre en compte le contexte sanitaire et la pandémie mondiale. Son lancement est donc retardé.

Mais il n’abdique pas pour autant. Sur internet, il se documente chaque jour, entreprend une veille intense pour acquérir les connaissances nécessaires à la création et à la gestion de son entreprise. Il réalise des plateformes en ligne et dispense des cours à distance, continuant ainsi d'étoffer ses compétences entrepreneuriales. Sans l’avoir officiellement créée, Jason devient chef d’entreprise.

Malgré les défis, il transforme cette période d'incertitude en une opportunité d'apprentissage et de croissance professionnelle.

« Finalement, la crise sanitaire a été une chance pour moi. J’ai pu en apprendre encore plus sur mon métier, me professionnaliser davantage. »

La tempête passée, Jason effectue les démarches administratives nécessaires pour créer son entreprise (en ligne, évidemment). Côté informatique, les documents juridiques, les licences et les divers enregistrements sont gérés électroniquement, facilitant ainsi le processus malgré les restrictions de déplacements imposées par la pandémie.

Cependant, Jason est confronté à un défi financier : il a besoin de fonds pour créer sa boîte. À ce moment critique, Jason se tourne vers l'Adie. En ligne, il découvre que l’Association favorise l'entrepreneuriat inclusif, alors il compose le numéro de téléphone gratuit et prend rendez-vous. Il décroche un microcrédit et s’offre une bouée de sauvetage financière qui lui permet de transformer son concept prometteur en une réalité entrepreneuriale tangible.

« Ce microcrédit m'a permis de développer beaucoup plus vite ma société et d'aménager mon atelier. L’Adie m’a énormément aidé. »

Si aujourd’hui Frostrose Studio continue son développement éclair, Jason en profite pour donner un message aux entrepreneurs de demain : celui de croire en eux, et de ne pas hésiter à demander de l’aide.

« En 2023, j’ai investi dans mon entreprise, en 2024 je vise la création d’emploi. »

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