Portrait

Anne organise la reprise de son activité de médiateur équin en attendant de retrouver ses clients

« Je vais reprendre dès la semaine prochaine, je ne vais pas me laisser abattre, mes clients ont besoin de moi. Je ne peux pas me laisser aller à la déprime ! »

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Avant de lancer son activité de méditation équine, Anne a travaillé dans différents secteurs et a énormément voyagé. C’est surtout une « maman de cœur » qui accorde une place très importante au développement et à l’éducation de ses enfants. Passionnée depuis toujours par les chevaux et le développement personnel, elle décide d’en faire son métier.

« J’ai décidé d’acheter une jument sans savoir encore ce que j’allais faire, mais avec l’envie d’accompagner l’humain par le cheval. »

Elle déménage, retourne dans son Finistère natal et décide alors de se former au métier de médiateur équin. Elle n’obtient pas de financement, mais cela ne l’arrête pas ! Elle rassemble les fonds et finance elle-même sa formation. En 2018, son projet bien ficelé, Anne décide de se lancer dans l’aventure ! Elle obtient un financement de l’Adie, et peut rapatrier ses chevaux : elle débute alors réellement son activité. Elle achète d’autres chevaux et les éduquent afin de commencer à recevoir des patients.

« J’ai contacté l’Adie de Quimper et je me suis retrouvée face à quelqu’un qui d’emblée a fait confiance à mon projet. Ma conseillère m’a beaucoup aidée à valoriser mon travail ; elle m’a aidée à fixer mes prix. C’est un véritable accompagnement ! »

Pour se faire connaître, elle contacte toutes les structures de la région qui travaillent avec des enfants à haut potentiel et des personnes en situation de handicap, et crée son site Internet. Au bout d’un an, elle s’installe dans les écuries d’une cavalière de la région.

« Depuis un an, j’ai vraiment des patients réguliers mais aussi des nouveaux. Mon activité a fait un bond ! Je commence à pouvoir être autonome et payer mes charges ! »

À l’annonce du confinement, Anne a dû arrêter son activité et annuler ses rendez-vous car elle ne pouvait plus recevoir de public. De nature très positive et grâce à l’aide de ses proches et de sa conseillère, elle a su rebondir rapidement malgré une trésorerie très faible. Elle a profité de ce moment pour travailler sur son autre projet et débuter l’éducation d’un cheval pour la reprise.

« J'ai repris l'activité dès que possible : je ne vais pas me laisser abattre, mes patients ont besoin de moi. Je ne peux pas me laisser aller à la déprime ! »

L’autre projet qui lui tient à cœur depuis plusieurs années, c’est celui de monter une maison d’édition. Avant cela, elle espère vendre ses premières productions dans le courant du mois de juin. La traduction française d’un ouvrage d’un auteur américain qui travaille sur l’être humain.

« J’ai travaillé sur tout cela pendant le confinement. Je ne sais pas vraiment ce que l’avenir nous réserve donc il vaut mieux que je prévois… »


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Celles et ceux qui font l'Adie