Portrait

Lauranne, designer du regard et dermographe

« J’ai attendu mes 35 ans pour me lancer. Si on m’avait parlé de l’Adie avant, j’aurais osé le faire plus tôt ! »

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Depuis petite, Lauranne rêve de travailler dans le milieu de l’esthétisme. Plus les années passent, et plus cette envie grandit. Au lycée, son ambition est claire : ce qu’elle veut faire, c’est designer du regard. Mais elle se heurte à un mur lorsqu’un professeur lui fait comprendre qu’elle ne pourra pas vivre de sa passion. Alors, Lauranne obtient son bac administratif et avance tout de même dans le monde professionnel. Elle rejoint la police nationale pendant 5 ans puis change de métier et devient conseillère de vente dans une entreprise de cosmétiques. C’est alors qu'elle devient maman.

« Quand j’ai eu mon premier fils, j’ai pris la décision de tout quitter. Je ne me voyais pas repartir comme avant. J’avais envie d’être mère de famille et patronne ! »

Sans emploi, la crise sanitaire l’aide à réfléchir sur son renouveau professionnel et à affiner son projet. Enceinte pour la seconde fois, elle se dit que pour se lancer, c’est “maintenant ou jamais”. Alors, Lauranne prend rendez-vous avec Pôle emploi, qui l’oriente à son tour vers l’Adie. Elle téléphone, explique son projet et exprime son besoin de financement pour créer un stock et débuter son activité. On lui propose un rendez-vous avec un conseiller près de chez elle dans la semaine. Deux semaines plus tard, Lauranne obtient un microcrédit et crée son centre de beauté Belleza.

« Ma conseillère m’a tellement rassurée. Personne ne croyait en moi avant, et d’un seul coup je tombe sur des gens qui m’aident à faire des demandes de microcrédit et à remplir mes documents administratifs. »

Lauranne s’est lancée et a fait de son rêve une réalité.


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Celles et ceux qui ont fait l'Adie