Victoria, jeune toulousaine de 29 ans, lance son activité d’arts créatifs en avril 2022.
Après des études en communication et dans le secteur de la mode, Victoria enchaîne des emplois dans lesquels elle peine à trouver son équilibre. À la suite d’un burn-out, elle parvient à retrouver de la joie et de la sérénité en s’adonnant à des activités créatives comme la couture et la broderie, qu’elle avait jusqu’alors délaissées par manque de temps.
Puis, elle découvre la peinture diamant, pour laquelle elle a un véritable coup de cœur. C’est alors que ce qui n’était qu’un passe-temps créatif va devenir une véritable aventure entrepreneuriale.
Victoria est convaincue que c’est le moment pour elle de se lancer ! Ne se reconnaissant pas dans l’esthétique des kits créatifs existants, et suite à une boutade lancée à la volée par son conjoint, et décide de créer ses propres kits.
« Là ça y est, c’est une idée qui peut marcher. J’ai toujours eu envie de créer mais je ne savais pas quoi et d’un seul coup c’était comme une évidence. J’ai eu le sentiment d’être à la bonne place au bon moment. »
En créant un emploi adapté à sa personnalité, elle parvient à lier toutes ses compétences apprises et acquises au fil du temps. De plus, elle travaille en collaboration avec des illustratrices et tient à être écoresponsable en utilisant des matériaux adaptés.
Déterminée à faire naître son projet malgré le stress et l’angoisse des premiers pas, elle a très vite trouvé un accompagnement auprès de la Maison de l’Initiative avec un contrat CAPE.
« J’avais envie d’être accompagnée parce que j’avais peur de ne pas savoir comment faire pour me lancer. »
Puis, elle contacte l’Adie pour l’aider à financer prototypes.
« L’Adie représente le premier élan vers la réalisation concrète de mon projet. »
Aujourd’hui, Victoria est fière de s’être lancée.
« Je recommande à tous les entrepreneurs de ne pas rester seul avec leurs angoisses, de ne pas hésiter à se faire accompagner pour entreprendre car nous avons tous peur au début. »
Encore en phase de création, elle va bientôt réaliser des ateliers pour tester ses kits auprès de ses proches, qui sont à ses côtés et l’encouragent depuis le début. Puis dès l’automne, elle compte créer une campagne de financement participatif pour la production de ses kits, disponible ensuite en pré-vente sur son site internet.
Désormais son objectif est de faire découvrir ses kits de loisirs prêts à l’emploi pour des gens qui ne connaissent pas.
« Je voudrais que mes kits procurent un sentiment positif d’apaisement et de détente à mes utilisateurs. Ma plus grande satisfaction serait de voir des photos de personnes heureuses d’utiliser mes kits. »
Sa toute jeune entreprise, Dorky Kit, représente pour elle un épanouissement, qui lui donne la force, l’énergie et l’envie de se lever chaque matin.
« L’avenir, je le vois dans mon atelier en train de préparer mes commandes et mettre en pratique mes idées créatives. »
