Cinq créatrices d'entreprise financées par l'Adie récompensées par bioMérieux
Alors que les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à vouloir créer leur entreprise et que leurs motivations sont sensiblement les mêmes, elles sont moins nombreuses à se lancer. En 2022, l’Adie a confié la réalisation d’une étude au groupe Egae qui démontre que les femmes qui entreprennent doivent faire face à des obstacles spécifiques. Si les femmes se lancent moins que les hommes, c’est avant tout en raison des difficultés d’accès au financement, à l’articulation des temps de vie, et par manque de confiance en soi.

Partenaire de l’Adie depuis 2020, bioMérieux a décidé de s’engager pour l’entrepreneuriat des femmes dans les départements de l’Ain, du Rhône, de l’Isère, de l’Ariège et de l’Ille-et-Vilaine, en soutenant les femmes en situation de fragilité sociale ou économique, éloignées de l’emploi pour la plupart et n’ayant pas accès au crédit bancaire pour créer ou développer leur propre activité.
Pour soutenir les initiatives menées par les entrepreneures et saluer leur détermination, 14 collaborateurs de bioMérieux se sont réunis sous forme de jury le 29 septembre dernier pour remettre à cinq candidates un prix de 1 000 €, afin de développer leur activité.
Dans l’Ain, Mélanie s’est lancée comme aide à domicile à son compte.
Dans le Rhône, Bonney conçoit des dispositifs médicaux pour soulager les personnes dyalisées.
Dans l’Isère, Xiomara, a créé une épicerie latino-américaine et organise des événements culturels.
Dans l’Ariège, Nouria, a monté sur pied une friperie itinérante.
Et dans l’Ille-et-Vilaine, Tania tient une blanchisserie devenue entreprise d’insertion.
« Chaque jour est un défi, mais notre entreprise n'est pas seulement un simple commerce. C'est une maison où les cultures se mêlent, où les cœurs s'ouvrent. Tous les jours, on reçoit des personnes au sein de notre commerce qui ont besoin de notre aide : des réfugiés, des étudiants, des femmes battues… Et bien évidement nous ne pourrions pas être là sans les merveilleuses personnes qui franchissent notre porte. Au-delà de l'épicerie, c'est une véritable communauté que nous créons », confie Xiomara, qui a créé une épicerie latino-américaine avec sa sœur à Grenoble. Elles ont organisé cette année pour la première fois un festival latino.