Depuis qu’elle a 14 ans, Alexandra fabrique ses propres cosmétiques. C’est à la suite d’un traitement de peau qu’elle a une révélation et qu’elle décide de faire elle-même ses produits pour éviter d’en utiliser des non adaptés, mauvais pour la peau. Elle débute en fabricant des sticks à lèvres puis se diversifie. Une fois ses études terminées, Alexandra part voyager deux ans en Australie. Au cours de sa deuxième année là-bas, elle réfléchit sérieusement à monter son entreprise de cosmétiques naturels. A son retour en France, plus déterminée que jamais, elle commence à mettre de l’argent de côté et déménage avec son compagnon en région Nantaise.
« J’étais à fond ! Je me suis dit on a qu’une vie, alors autant essayer. Et je voulais vraiment faire découvrir mes produits à tout le monde. »
Alexandra débute une formation d’une semaine avec Pôle emploi pour apprendre à créer son entreprise de cosmétiques naturels de A à Z. Elle se lance tout de suite après et commence à réaliser des produits en montant son laboratoire chez elle. En mai 2019, son entreprise est créée et les ventes de ses produits débutent en juillet.
Quelques mois après, avec des amies, c’est l’heure du bilan. Celles-ci lui conseillent de développer son entreprise étant donné que ça fonctionne bien. Pour ce faire, Alexandra contacte l’Adie pour parler de son projet afin d’obtenir un financement, lancer sa gamme de produits et les optimiser dans son laboratoire.
« Tout s’est fait très rapidement malgré que ça se soit passé au moment du confinement. J’étais très stressée mais j’ai pu continuer à travailler et à faire du stock de mes produits afin d’anticiper la reprise de l’activité. »
Malgré une période stressante et compliquée, Alexandra a continué à être active. Elle a bénéficié d’une petite aide de l’État et son conjoint l’a également aidée. Elle a profité de la période pour créer son site internet : www.lanomadecosmetiques.fr qui a tout de suite très bien marché car il était très attendu par son réseau ! Grâce au financement de l’Adie, elle a pu payer des emplacements sur des marchés pour vendre ses produits. A l’annonce du second confinement, le site était déjà bien lancé et ses produits étaient en vente dans des commerces essentiels.
« Je suis très contente car malgré cette période difficile mon entreprise va bien et les retours sont très positifs ! Il y a de la demande et de la mobilisation à acheter local, une vraie conscience est en train d’être prise, même par les plus jeunes. »
A terme, Alexandra aimerait avoir un mon camion aménagé et proposer ses produits à la vente lors d’événements ou de festivals et pourquoi pas, dans quelques années, avoir une vraie boutique afin de faire découvrir sa passion au plus grand nombre.
