À 26 ans, Ananth est co-fondateur et CEO de Shape Eat, « on propose des repas adaptés à des objectifs. Comme la prise de masse, perte de poids ou maintien en forme. Directement dans la salle de sport via des distributeurs connectés ».

En se lançant a à peine à 22 ans, Ananth a pris un gros risque :

« Je n’aimais pas trop la routine. Après mon école de commerce, je me suis dit que si je devais faire quelque chose pendant 40 ans, j’allais au moins tenter quelque chose ».

Tout a démarré par une histoire familiale. Son petit frère, devenu son associé, s’est demandé pourquoi les salles de sport ne proposaient pas des repas.

« Le plus compliqué n’est pas de faire une activité sportive car il faut surtout veiller à sa nutrition, surtout lorsqu’on travaille » décrit Ananth.

« Nos parents n’étaient pas d’accord car ils ne savaient pas si ça allait marcher. J’ai investi beaucoup dans ce projet et heureusement que ça a marché ».

Le vendeur de repas a commencé à prendre cela au sérieux grâce à la chaîne Fitness Park : « On a testé dans un de leur club. C’était vraiment le début, on est partis acheter des planches, un frigo et on a commencé à vendre physiquement les repas ».

Avec des résultats probants dès le début, Fitness Park les a autorisés à s’installer dans d’autres clubs. Différentes salles sont désormais intéressées : « On vient de passer de 8 salles partenaires à 13 en quelques semaines. Le but est d’en toucher un maximum ».

« À part des petites salades dans les supermarchés ou des poke bowls, il n’y a pas vraiment de plats équilibrés, à des prix raisonnables en tout cas » soutient le jeune entrepreneur.

Les salles permettant des choses en rapport avec le bien-être, les deux frères se sont dits qu’ils pourraient compléter cela en y ajoutant leurs plats adaptés.

Le fondateur de Shape Eat s’est entouré d’une diététicienne et d’un chef permettant de créer et de calibrer les calories des recettes.

« C’est des repas, pas forcément des salades. Nous sommes en train d’y ajouter des gammes de wrap, des desserts et boissons » ajoute-t-il.

Avec un coin repos installés dans certaines salles, il est possible de s’asseoir autour d’une table en ayant un repas chaud grâce à la mise en place de micro-ondes.

Une fois testé par un bon nombre de personnes allant de l’entourage aux adhérents, les repas sont commercialisés.

« On reste pour le moment dans les salles de sport car on est les seuls sur ce marché. Il y a beaucoup de barrières, c’est un projet couteux car c’est très spécifique ».

« J’ai commencé tout jeune et je ne connaissais pas grand-chose à l’entrepreneuriat et je suis tombé sur l’Adie car c’est très bien référencé sur internet. Ma conseillère m’a mis en relation avec une coach sportive et elle est devenue mon associé ».

Son prêt de 1 000 euros lui a permis de louer sa première cuisine pour la préparation des repas, créer son site internet, bien pour démarrer.

« L’objectif cette année est de toucher les 30 salles pour atteindre la rentabilité et faire une grosse levée de fond pour se déployer à l’échelle de l’Île-de-France et au national ».

« Mon entreprise représente beaucoup de choses. J’ai passé les meilleurs moments de ma vie grâce à elle, c’est une histoire familiale ».

À côté de ça, Ananth travaille partiellement chez positive : « Je conseille des porteurs de projet. Je transmets mon savoir et c’est un kiff car je rencontre des personnes qui traversent les choses que j’ai vécu ».