Aurélien, directeur territorial Charente-Dordogne-Limousin à l’Adie

« Notre objectif est de dire au plus grand nombre qu’ils peuvent créer leur entreprise. »
Désireux de revenir en Région Nouvelle-Aquitaine suite à la naissance de son enfant, Aurélien s’installe en Charente et devient père au foyer pendant un certain temps. Il réintègre le monde du travail tout d’abord en tant qu’assureur, mais ce n’était pas fait pour lui. C’est à ce moment qu’il découvre l’Adie et postule à un poste de conseiller.
À ses débuts dans l’association, Aurélien commence à proposer des assurances et son passé professionnel va lui permettre de se positionner sur plusieurs projets.
Seize ans plus tard, Aurélien est directeur territorial en Nouvelle-Aquitaine. Il encadre l’équipe du territoire avec l’appui d’une directrice adjointe et se charge des partenariats financiers en recherchant des financements auprès de conseils départementaux, d’agglomérations, de partenaires privés, de villes, etc., pour couvrir le budget de l’association au niveau local .
Avec l’envie d’améliorer les services proposés par l’Adie et le recul que lui acquiert son ancienneté, Aurélien se rend compte que malgré un ancrage dans le paysage institutionnel et associatif, il y a encore du travail à faire afin que l’association puisse toucher un public beaucoup plus large.
« Nous avons pour objectif de toucher dix fois plus de personnes qu’aujourd’hui. »
Passionné par son travail, Aurélien apprécie le fait de rencontrer des porteurs de projets, d’être confronté à des profils toujours plus variés et d'être le témoin des liens forts qui se créent entre son équipe et les personnes qu'elle accompagne.
Imaginer des actions pertinentes, novatrices, en réponse aux attentes des territoires et de leurs habitants est aussi très stimulant.
La difficulté de nos activités est d’accompagner les porteurs de projet, car ils ne sont pas toujours joignables ou disponibles. Notre métier consiste à les sensibiliser à l’importance de cet accompagnement, surtout une fois qu’ils ont démarré, pour éviter qu’ils se sentent trop seuls. Il est possible de les suivre au cours des premières années de leur activité.
« Lorsque les entrepreneurs partent de rien, ils prennent des risques plus importants que s’ils avaient un accompagnement. »