Aurore, une écoute au service de l’humain à Saint-Sulpice-le-Guérétois dans la Creuse

Mon entreprise représente ce que j’ai toujours rêvé de faire, surtout de cette façon-là.
Aurore exerce une activité singulière à Saint-Sulpice-le-Guérétois, qu’elle baptise “Des maux sur les mots”. À la croisée des chemins entre accompagnement psychologique et services à la personne, elle propose une présence bienveillante, attentive et sur mesure.
À travers des échanges téléphoniques, elle accompagne ses clients dans des moments de fragilité pour les aider à retrouver un bien-être et la sérénité. Elle intervient aussi directement à domicile : courses, repassage, aide aux papiers administratifs, sorties d’hospitalisation ou encore compagnie. Son objectif : répondre au mieux aux besoins de chacun afin qu’ils se sentent bien.
Avant de créer son entreprise, Aurore travaille plus de vingt ans dans un hôpital psychiatrique, au sein de services variés : maison d’accueil spécialisée, centre médico-psychologique, service de réhabilitation… Ce parcours professionnel nourrit sa connaissance des besoins humains, mais aussi ses convictions.
Elle observe combien les changements de personnel perturbent les personnes fragilisées. Elle voit aussi les contraintes administratives s’accumuler au détriment du temps passé avec les patients. À cela s’ajoute une épreuve personnelle : la maladie. Cette expérience transforme son regard.
« Je me retrouve à la place du malade, et je comprends les difficultés que l’on peut rencontrer et qui nous gâchent la vie. »
Ce vécu qui l’encourage à proposer un accompagnement plus humain, à l’écoute, débarrassé des lourdeurs de certains systèmes. Quand elle se lance, elle n’a aucun doute sur sa vocation et son entourage la soutient pleinement.
« Avec toutes ces années, je me rends compte que je me rends utile et que j’aide vraiment les personnes accompagnées. »
Pour concrétiser son projet, elle contacte Cap Emploi, puis la BGE. Son projet étant immédiat, on lui recommande l’Adie. Elle s’inscrit comme auto-entrepreneure et obtient un soutien financier qui lui permet d’acheter du matériel, une voiture, et de se lancer.
« L’Adie me permet de faire face aux dépenses, et surtout, il y a un réel soutien tout au long de l’activité, une écoute et une réactivité extra face à la moindre difficulté. »
Aujourd’hui, Aurore construit son activité à son rythme. Elle organise ses semaines en fonction des besoins de ses bénéficiaires. Comme tout entrepreneur, elle connaît des doutes mais peu à peu, sa clientèle se fidélise. Elle se rend chaque jour au travail avec enthousiasme.