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Brigitte, une entrepreneuse au service des entrepreneurs en Corrèze

Temps de lecture : 2 minutes
« On se sent vraiment utile lorsqu’on aide des gens à s’en sortir. »

Après avoir travaillé pendant une dizaine d’années dans la vente et le milieu de la grande distribution, Brigitte est victime d’un accident de voiture qui l’immobilise pendant 2 ans. Elle en profite pour passer un diplôme équivalent au baccalauréat qu’elle n’avait alors jamais eu. Elle obtient une licence de technicien supérieur avec l’AFPA, mais les métiers envisagés grâce à ce diplôme ne lui plaisent pas. Elle rebondit donc en devenant formatrice salariée. Elle enchaîne les CDD pendant 4 ans, jusqu’au jour où on lui propose un CDI à temps partiel annualisé qu’elle refuse.

C’est à partir de ce moment-là que Brigitte décide de s’installer en tant que formatrice libérale. Déclarée à la recherche d’un emploi depuis plus de 2 ans, elle bénéficie de l’ACRE. Elle se tourne d’abord vers sa banque afin d’obtenir un crédit pour s’acheter une imprimante et un ordinateur, mais celle-ci refuse.

C’est en 1998, après avoir écumé tous les services susceptibles de l’aider qu’elle découvre l’Adie qui accepte de lui prêter la somme dont elle avait besoin pour lancer son activité.

« L’Adie m’a permis de faire une formation, dès que j’avais une question sur la comptabilité ou un achat à faire, je prenais rendez-vous et il y avait toujours quelqu’un pour m’aider. »

Pendant plus de 20 ans, Brigitte s’est épanouie dans le métier de formatrice auprès de publics et sur des thèmes différents (communication, commerce, gestion du temps, etc.).

« J’ai pris ma retraite il y a 5 ans, mais j’aimais tellement ce que je faisais que j’ai continué à travailler. C’est le confinement qui m’a fait comprendre qu’il fallait que j’arrête. C’est le métier qui m’a le plus enthousiasmée. Je n’ai pas eu de lassitude et j’orientais mon métier, mes clients, mes lieux, mes thèmes de formation comme je le souhaitais. »

Lorsque Brigitte prend officiellement sa retraite, le maire de sa commune de Saint-Hilaire-Peyroux, en Corrèze, lui demande de devenir conseillère municipale. Elle saute sur l’occasion, elle allait pouvoir s’investir dans quelque chose. Malheureusement, elle n'y trouve pas sa place et démissionne. Elle se met à chercher une autre activité où elle allait pouvoir se rendre utile et rencontrer du monde.

« J’ai renseigné un formulaire sur un site de recherche de bénévoles et l’Adie est remontée. C’est apparu comme une évidence, c’est l’association qui m’a aidée à me lancer, il fallait que je leur renvoie l’ascenseur. »

Elle intègre en parallèle le comité des fêtes de sa ville et a donc désormais un emploi du temps bien rempli.

Aujourd’hui, Brigitte est bénévole à l’agence de Brive avec sa conseillère, Sophie. Un duo à l’harmonie parfaite qui a immédiatement fonctionné.

Initialement, ses missions étaient d’accompagner et suivre le parcours des créateurs d’entreprise uniquement. Désormais, elle accompagne aussi ponctuellement Sophie lors d’ateliers ou de salons à la rencontre d'entrepreneurs en herbe.

En tant qu’ancienne formatrice de métier et entrepreneuse, elle a gardé certains réflexes.

« À chaque fois, soit ça fait référence à mon expérience lorsque j’ai créé mon entreprise, soit ça fait référence à des formations que j’ai animées. »

Pour elle, être bénévole, c’est savoir se rendre utile, rencontrer du monde.

« À l’Adie on aide des personnes en difficulté qui ne trouvent pas d’aide auprès d’autres structures. Parfois, ils n’ont pas seulement besoin d’un financement mais d’accompagnement, de confiance, de soutien. »

En coanimant des ateliers avec Sophie, elle retrouve en quelque sorte son métier et y prend toujours autant de plaisir. Lorsqu’elle était indépendante, vers la fin de sa carrière, certaines personnes avaient du mal à accepter qu’une femme d’un certain âge puisse assurer des formations. À l’Adie, elle se rassure de voir que ces critères importent peu pour les porteurs de projets, ils l’écoutent et lui font confiance dans les conseils qu’elle peut leur donner.

« C’est ça qui fait la différence, les gens osent et sont volontaires. Il faut avoir du cran et du courage pour créer sa boîte. »

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