Carole, gérante d'une biscuiterie à Sinsat en Ariège
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« Sans l’Adie, mon activité n’aurait pas été pérenne. »
Le parcours de Carole est celui d’une battante. Douée pour les langues, le tourisme était sa vocation première. Durant dix-huit années, elle évolue dans le secteur du tourisme jusqu’à ce que la maladie génétique dont elle est atteinte évolue en cancer des cordes vocales. A 37 ans, elle perd son travail d’agent de voyage, son entreprise ayant du mal à appréhender sa pathologie. Carole se souvient alors de ses jeunes années passées à préparer des gâteaux avec sa grand-mère. Elle se lance dans la confection de biscuits, avec l’envie d’exercer un métier manuel, alors que rien ne la prédestinait dans une telle voie.
« Le moulin a été une évidence ! »
En 2013, elle démarre la confection et la vente de ses gâteaux auprès d’une association pour le maintien d'une agriculture paysanne “AMAP” de sa région. L’activité de Carole se développe et grâce à un crédit de l’Adie en 2014, elle peut agrandir son atelier de fabrication et investir dans un nouveau four, mieux adapté à une demande toujours plus croissante. C’est pourtant par hasard qu’elle trouve l’atelier dans lequel elle produit encore aujourd’hui ses biscuits. Carole s’installe ainsi dans le vieux moulin de la petite commune de Sinsat, un édifice du XVIIe siècle, auquel elle a redonné vie, en reprenant goût à la sienne.
« Sans l'Adie, mon activité n'aurait pas été pérenne. »
En plus du crédit, l’Adie l’accompagne administrativement et en 2016, Carole lance son site internet et agrandit son laboratoire de fabrication. En 2018, l’atelier du moulin devenant trop petit et un incendie ayant ravagé la toiture du bâtiment, Carole décide de changer d’atelier de fabrication mais continue de vendre ses biscuits dans la boutique du moulin. Et c’est avec un indéfectible sourire que cette Ariégeoise accueille les clients dans sa boutique salon de thé et les ravient avec ses recettes bio, naturelles, sans additifs ni conservateurs, pour le plus grand plaisir de Carole et de ses collaborateurs.
« Les biscuits, c'est une seconde vie pour le moulin comme pour moi. »