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Céline, coiffeuse à Nîmes

Temps de lecture : 3 minutes
« Sans voiture, je ne pouvais plus aller coiffer mes clientes qui ne peuvent pas se déplacer. Du côté des banques, c'était "non, non et non" pour un prêt. »

Passionnée par son métier de coiffeuse, Céline n'a pas encore la cinquantaine. Malmenée par la vie mais toujours positive pour rendre les autres heureux, elle est la mère de deux grands garçons de 21 et 19 ans qu’elle a largement élevés seule. Sa devise est travail, rigueur et discipline.

« Fille d’agriculteurs, installés près de Nîmes, je les ai beaucoup aidés, mais, petite, ce que j’aimais pardessus tout, c’est de coiffer. Je suis rentrée à l’école de coiffure esthétique Espace Robert Bourgier à Nîmes à 15 ans. »

Céline en sort avec un CAP un diplôme de coloriste permanentiste. Elle poursuit avec un master, puis enchaîne des postes dans de grands salons de coiffure de la région. Au bout de 6 ans, elle crée Céline coiffure pour pratiquer au domicile de ses clientes et chez elle, dans le mas familial. Pendant 6 ans, elle vit aussi une magnifique aventure sous l’aile bienveillante de Geneviève de Fontenay en coiffant les Miss France, partout sur le territoire, un week-end sur deux.

« À la mort de mon père en 2013, quand j’ai eu 28 ans, après mon divorce, ma vie a complétement basculé. En plus de mon travail, j’aidais mon frère et ma mère, mais le climat familial était épouvantable : héritière des murs, devant payer les impôts et taxes, je ne m’en sortais pas et j'ai fini par décider de vendre la maison familiale. »

Céline en arrive à vivre un mois en camping avec ses garçons pour faire la jonction avec l’achat de sa petite maison actuelle de plain-pied. Elle travaille comme aide à domicile pendant 4 ans avant de se remettre à son compte en transformant son garage en salon de beauté, et cela, malgré sa tendinite et les douleurs intenses qui l’accompagnent. Et puis sa voiture tombe en panne…

« C’était la cata… Je ne pouvais plus aller coiffer mes clientes qui ne peuvent pas se déplacer. Du côté des banques, c'était "non, non et non" pour un prêt. Une connaissance me parle alors de l’Adie à Nîmes et j'ai rencontré Victor à l’agence, qui a fait un travail exceptionnel et j'ai pu obtenir un prêt de 7 000 € pour acheter ma voiture. Aussi je dis merci, merci, merci à l’Adie. »

Sortie d’affaires aujourd’hui, Céline rêve d’avoir la santé pour continuer son métier passion, qui l’a toujours sauvée dans les moments difficiles. Elle envisage de faire une formation pour être coach de vie et continuer à apporter du bonheur autrement aux femmes quand ses deux garçons, pompier et boulanger, auront pris leur envol.

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