D’Arménie à Pau, Armenuhi fait rayonner sa passion de l’onglerie

Originaire d’Arménie, Armenuhi travaille dans le secteur de l’onglerie depuis 2007. En 2018, elle quitte son pays natal pour s’installer en France avec son mari et leurs deux enfants. Après quelques mois passés à Bordeaux, la famille s’installe dans les Pyrénées à Pau.

En Arménie, Armenuhi travaille déjà dans un salon de beauté aux côtés de son mari, coiffeur. À leur arrivée en France, elle souhaite naturellement poursuivre dans le domaine qu’elle connaît et qu’elle aime.

“J’aime faire les ongles et j’aime être avec les clientes.”

Avant de créer son activité, Armenuhi commence par proposer ses services à ses amies tout en cherchant un emploi salarié dans son domaine. Mais les opportunités se font rares et elle décide alors à ouvrir sa propre entreprise.  Soutenue par son mari, elle franchit le pas. 

Après un premier rendez-vous avec CitésLab, elle rencontre l’Adie par leur intermédiaire. Rapidement accompagnée par une conseillère, elle crée son auto-entreprise en quelques jours seulement. Elle obtient un microcrédit pour acheter du matériel professionnel et se constituer un stock, elle prend également une assurance professionnelle de l’Adie.

Depuis mai 2024, Armenuhi loue un espace dans un salon de coiffure de Pau où elle accueille ses clientes. Cette formule lui permet d’être indépendante tout en bénéficiant de la visibilité du salon. Elle développe également sa clientèle grâce à l’application Planity, qui facilite la prise de rendez-vous et lui apporte de nouveaux clients. 

“Mon travail ne me fatigue pas. C’est comme un hobby, pas un travail.”

Malgré les obstacles rencontrés depuis son arrivée en France, Armenuhi garde une vision optimiste. 

“Il y a beaucoup de choses qui posent des difficultés, mais dans la vie, il n’y a rien sans difficultés.”

Un an et demi après ses débuts, elle s’épanouit pleinement dans son activité. Soucieuse de se perfectionner, elle suit régulièrement des formations pour apprendre de nouvelles techniques.  Aujourd’hui, elle regarde l’avenir avec ambition et espère un jour avoir son propre salon.

“Il faut avancer. Il ne faut pas rester au même niveau, il faut toujours avancer.”