ADIE
  • Accueil
  • À la une
  • De la création de vêtements avec une touche à l’africaine, Lydie lance son entreprise à Le Mée-sur-Seine

De la création de vêtements avec une touche à l’africaine, Lydie lance son entreprise à Le Mée-sur-Seine

Temps de lecture : 3 min
"L’Afrique francophone est à la ramasse. Il y a un marché à prendre et je veux le prendre"

Depuis plusieurs années, Lydie travaille dans la création d’habits et d’accessoires de mode grâce à Midiem.

« Ma particularité ? Je fais des vêtements et je mets toujours une touche africaine. Je fais aussi des choses spécifiques sur commande » décrit la passionnée.

La couture ? C’est sur le tas que l’entrepreneure l’a apprise car même à 15 ans, elle réussissait à créer.

« Ma mère m’a retiré les machines à coudre car être couturière n’était pas bien vu à l’époque » se souvient-elle.

La créatrice était un peu seule lorsqu’elle s’est lancée.

« Je suis française mais aussi centre-africaine donc je voyage souvent. Mon entourage s’étonnait que je sois souvent à la maison. Mais au fur à mesure, les gens ont aimé car j’ai affiné mes techniques et ça intéresse tout le monde aujourd’hui ».

En 2022, Lydie a pu travailler pendant deux semaines dans une boutique éphémère chez elle, à Le Mée-Sur-Seine grâce à la mairie.

« Ça a très bien marché, beaucoup pensaient que c’était vraiment ma boutique. Ça a tout multiplié : mes clients comme mon envie ».

Deux associations lui ont permis de mener à bien son projet.

« On m’a réorienté vers une association qui s’appelle L’Atelier. Ils m’ont aidé à monter mon dossier pour avoir un financement et le financeur a été l’Adie ».

Son financement de 7500 euros contracté en octobre 2023 lui a permis d’acheter des tissus. L’accompagnement de l’Adie lui a aussi permis d’avoir des conseils sur l’étude du marché et sur les plans prévisionnels.

« Mon objectif est d’avoir ma boutique avec un personnel accompagnant car en allant aux États-Unis, un bagage est tombé sur mon épaule et ça fait un an que j’ai très mal » décrit la mère de deux enfants.

Mais Lydie ne veut pas que cela reste une simple boutique.

« Avoir son magasin est un accomplissement, je souhaite avoir une vraie entreprise que ce soit à Paris ou à Lyon car je sais qu’il y a une vraie clientèle. Je veux vraiment asseoir cette marque ».

Son réseau lui permet de se fournir un peu partout : « À Genève, aux États-Unis, à Londres et en Centrafrique ».

Avant de se lancer dans la création pour homme, la créatrice a d’abord perfectionné son savoir-faire dans les habits pour femme. Elle est en train de revenir peu à peu vers les hommes avec la création de chemises par exemple.

« Plus tard, j’aimerais aller en Chine pour faire faire mes paniers avec mes propres designs. C’est toujours dans ma tête, je vais y arriver, je le sais, car je viens de loin » souligne-t-elle.

Et Lydie a un avis très prononcé sur la représentation des origines en France.

« Où que ce soit, les personnes ont besoin de ce rappel. En Afrique de l’Ouest, à Londres comme aux Etats-Unis, ça roule ! C’est toujours l’Afrique francophone qui traîne, qui est à la ramasse. Il y a un marché à prendre et je veux le prendre ».

S'inscrire à la newsletter
|
  • Page Facebook de l’Adie
  • Page Instagrame de l’Adie
  • Page TikTok de l’Adie
  • Page Twitter de l’Adie
  • Page Youtube de l’Adie
  • Page LinkedIn de l’Adie

Crédits & assurances

Crédit entreprise
Crédit mobilité
Crédit emploi
Crédit express
Assurance professionnelle
Assurance auto
Complémentaire santé

Accompagnement

Comment ça marche
Je construis mon projet
Je sécurise mon activité
J'entreprends avec l'Adie
Ateliers et webconférences
Mon entreprise durable

Fiches pratiques

Nos fiches pratiques

Agir avec l'Adie

Devenir donateur
Devenir bénévole
Devenir partenaire
Travailler à l'Adie

Découvrir l'Adie

À la une
Nos agences
Notre mission
Notre organisation
Notre histoire
Notre action à l'international
Contacter l’Adie
Espace presse
FAQ
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
  • Charte d’Éthique et de Déontologie
L'Adie est cofinancée par l'Union européenne