Portrait

Emmanuelle ouvre sa boutique de laine à Arles

À 53 ans, c'est dans son goût pour les loisirs créatifs qu'elle trouve l'idée de rebondir en ouvrant sa boutique Ma P'tite Laine.

A 16 ans, Emmanuelle entre dans la vie active.

Elle découvre différents secteurs d’activité : garde d’enfants, restauration. Puis elle décide de partir un an aux Etats-Unis pour devenir nounou francophone dans une famille. Elle y restera finalement 10 ans et rencontrera son mari.

A son retour, elle réintègre les cuisines de l’hôtel-restaurant familial mais suite à différentes épreuves et une maladie qui la contraint à opter pour un métier moins fatigant, elle décide de repartir de zéro et de monter sa propre activité.

Ses amis l’encouragent à faire de sa passion pour l’art textile, le vieux linge et le crochet, son métier.

Une rencontre va permettre d’accélérer son projet : une commerçante souhaite vendre sa mercerie dans la jolie ville d’Arles.

La concurrence est rude : il existe beaucoup de merceries en ligne, mais les couturières sont souvent déçues à la livraison du matériel. Lorsqu’on est manuel, on a besoin de toucher et ressentir la matière.

Plus qu’une boutique, « Ma p’tite laine » sera un lieu de vie aux couleurs de l’enfance où Emmanuelle accueillera des expositions photo et organisera des apéros tricot pour apprendre à se fabriquer une écharpe en dégustant un thé, un verre de vin ou une des délicieuses pâtisseries dont elle a toujours le secret.

Emmanuelle monte son dossier en cachette de son entourage, avec l’aide de l’AGEFIPH et de l’Adie. Elle préfère rester discrète sur ses premières démarches. L’Adie représente une bouffée d’oxygène pour Emmanuelle, elle crée un vrai lien de confiance avec son conseiller.

"L'Adie c'est l'humain avant tout ", Emmanuelle, Ma p'tite Laine

Grâce à l’Adie, elle monte son commerce, et se prouve qu’elle est capable de faire quelque chose même après 50 ans. Emmanuelle apprend et se perfectionne chaque jour car elle est confrontée à des clientes passionnées et à la pointe. Le bouche à oreille fonctionne très bien et elle a beaucoup de retours positifs sur son activité. Elle rencontre tout au long de cette aventure de belles personnes, avec qui elle s’est même liée d’amitié.

A 50 ans, Emmanuelle est une femme épanouie professionnellement et personnellement, elle est très active et engagée pour la préservation de l’environnement. Elle est membre et fondatrice de « Zéro déchet Pays d’Arles »

Son futur ? Toujours plus engagé ! Elle développe des ateliers sur le zéro déchet, pousse le recyclage de vieux vêtements et travaille des matériaux bios et durables.

Retrouvez la mercerie d’Emmanuelle


Je partage ce portrait :

edito right

Celles et ceux qui font l'Adie