Portrait

Farouk, chef de projet "CitésLab", à l'Adie Caen

« Ce qui m'a attiré à l'Adie, c'est le côté entraide, le côté humain et la relation client. »

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Joueur de foot semi-professionnel, Farouk quitte sa ville natale d’Hérouville Saint Clair, avec un contrat d’éducateur sportif et agent administratif pour le club d’Avranches.

Contraint d’abandonner les crampons suite à une blessure, il revient à Caen pour se faire soigner, et enchaîne des petits boulots : commercial, agent d’entretien, vendeur en boutique, etc.

Reconverti dans l’informatique après avoir suivi une formation à l’AFPA, il ne trouve pas de débouchés dans ce domaine à Caen, et décide de rejoindre une entreprise de gestion de la relation client, où il travaille principalement pour le fournisseur d'énergie Engie. Farouk se  découvre une aisance dans ce domaine.

Il y fait ses classes en tant que conseiller clientèle, avant d’évoluer vers un poste de manager et de faire une VAE (Validation des acquis en entreprise) en management et supervision.

Pour Farouk, cette belle expérience qui dure une dizaine d'années lui donne l’opportunité de renforcer ses compétences et sa polyvalence, en apprenant entre autres, le management, la formation, et le recrutement.

« J'ai connu l'Adie par une de mes anciennes collègues manager qui était partie de mon entreprise pour créer sa boîte de soin capillaire. Elle avait eu un accompagnement de l'Adie et je l'avais beaucoup soutenue dans sa création d’entreprise. Elle a su que l’association cherchait un profil comme le mien et m’a mis en relation avec Thierry, le directeur des opérations Grand Ouest. »

Et ça tombe bien ! Car Farouk est avide d’apprendre de nouvelles choses, et est en recherche de nouveaux challenges. La rencontre fonctionne, et il rejoint l'équipe de l'Adie à Caen, en tant que chef de projet CitésLab, un dispositif financé par BPI. Il intervient au plus près des quartiers pour détecter, préparer et orienter les entrepreneurs en devenir et en activité dans les Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville (QPV). S’il ne maîtrise pas encore le monde de la création d’entreprise et du microcrédit, il connait bien les attentes et besoins des porteurs de projet qui comme lui ont grandi dans un quartier.

«  Ce qui m'a attiré c'est le côté entraide, le côté humain et la relation client que je connais déjà. J'apprécie apprendre de nouvelles choses tous les jours, la diversité des tâches du chef de projet Citélsab et le fait d'aller à la rencontre des gens pour apprendre à les connaître et leur faire connaître le dispositif. »


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Celles et ceux qui font l'Adie