Faire de la mémoire son métier ? Florian n’y aurait jamais pensé pendant son cursus en droit et finance. Mais c’est justement en faisant ces études qui demandent de grands efforts que Florian frustré d’oublier tout ce qu’il avait appris après être sorti d’examen, a développé des petites astuces pour mémoriser les informations et par la suite il découvre des techniques de mémorisation.

« J’ai peu à peu développé une appétence pour l’univers de la mémoire, j’ai participé à des concours et je suis arrivé meilleur espoir de mémorisation français en 2019. La même année, j’ai arrêté mon master et j’ai suivi un incubateur pour jeunes porteurs de projets, puis une formation de 8 mois pour être formateur professionnel. »

Florian lance son activité Memorall en 2020. Il imagine d’abord lancer des ateliers de mémoire auprès des jeunes étudiants. Très vite, il développe également son activité auprès des seniors avec le souci d’avoir une offre différente à partir de nombreux jeux qu’il invente.

« Mais pour élargir ma prospection sans mettre en péril mon activité et ma trésorerie il me fallait plus de moyens par conséquent l’Adie a joué un très grand rôle. »

Le jeune entrepreneur a bénéficié d’un prêt à la hauteur de 12 000 euros à l’Adie. Celui-ci a été très utile car il lui a permis de disposer d’une petite équipe de business development pour prospecter les EHPAD de la région de Toulouse, Un lieu qu’il souhaite développer en plus de l’Île-de-France.

Florian qui a été également champion de France mémorisation en 2020 et vice-champion en 2022, dispose de nombreuses cordes à son arc et envisage de donner des conférences dans les établissements et même au sein des grandes entreprises. À long terme, son idée est d’avoir des animateurs d’ateliers partout en France, de créer des start-ups qui feront dans les jeux.

« Je veux continuer à prendre du plaisir avec des gens à l’écoute, qui ne demandent qu’à participer et qui sont contents de me voir ! »