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Gwladys, agent immobilier à Vandœuvre

Temps de lecture : 3 minutes
« Ce que je retiens, c’est qu’il ne faut pas avoir peur de prendre des risques. L’entrepreneuriat c’est l’indépendance. On n’a plus de compte à rendre à personne. »

A priori, rien ne destinait Gwladys à vivre dans le grouillant quartier du Vélodrome. Pendant 14 ans, elle exerce le métier d’assistante sociale, un métier qui la passionne au point de passer un master afin de diriger un établissement. 

Lorsque Gwladys perd son époux, sa vie prend un tournant décisif. Elle rencontre des difficultés à décrocher le poste à responsabilité auquel elle aspire. On lui reproche d’être seule avec des enfants, on la suppose pas assez disponible... 

Les années qui suivent sont des années de galère, aussi bien financière qu’organisationnelle. 

Gwladys jongle entre son salaire d’assistante sociale, des petits boulots dans la restauration et la gestion de ses enfants. La maison familiale devenant trop onéreuse, Gwladys décide de déménager avec sa famille dans le quartier populaire du Vélodrome à Vandœuvre. 

« Même si, depuis peu, je n’y réside plus, j’ai beau- coup aimé vivre dans le quartier de Vandœuvre Vélodrôme, un quartier plein de mixité et de diversité. Y vivre n’était certes pas mon objectif de vie mais ça m’a fait du bien d’être entourée de mouvement et de voisins solidaires qui me demandent sincèrement comment ça va. Le Vélodrôme, pour moi, ça a été le lieu de mon rebond. C’est là que j’ai réinventé ma vie ». 

C’est là en effet qu’elle s’autorise à vivre de façon plus autonome et à se lancer dans l’entrepreneuriat. Sa mère lui inspire l’idée de se lancer dans l’immobilier. Pour se forger une clientèle et limiter les frais, Gwladys commence comme mandataire immobilier dans un réseau et l’Adie lui prête la trésorerie nécessaire pour démarrer son activité. Elle vend des propriétés partout dans le département et son niveau d’activité lui permet de vivre sereinement le confinement. En février 2021, au bout de 3 ans d’activité, elle s’associe avec une autre commerciale indépendante pour ouvrir sa propre agence immobilière. 

« Ce que je retiens, c’est qu’il ne faut pas avoir peur de prendre des risques. L’entrepreneuriat c’est l’indépendance. On n’a plus de compte à rendre à personne. Aujourd’hui, je pense que je ne retournerai jamais dans le salariat. » 

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