Portrait

Hélène, conseillère Adie à Nantes depuis 3 ans

« Ce qui me motive, c’est les gens qu’on accompagne et qu’on finance, c’est le lien qu’on crée avec eux. Je me lève le matin, et je suis contente de savoir que je vais passer la journée avec eux. »

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S’engager, s’impliquer dans ses missions, cela a toujours été une évidence pour Hélène.

En 2015, son master de développement international en poche, la jeune femme effectue un service civique au Maroc. Pendant 8 mois, elle travaille pour une association de développement du groupe SOS.

« De retour en France, j’ai postulé partout. Mais même avec une première expérience, c’est difficile de trouver un emploi ! »

Et puis, elle envoie sa candidature à l’Adie, et rejoint le programme de conseiller Junior : un dispositif qui permet d’accueillir les jeunes candidats, en les intégrant au sein d’un binôme avec un conseiller expérimenté dédié, et en leur proposant des formations initiales, et la possibilité d’effectuer plusieurs missions dans toute la France, dans les deux ans qui suivent leur recrutement.

Hélène est d’abord affectée à l’équipe de Marseille en juin 2017, puis elle rejoint celle du Mans en novembre de la même année.

« Les deux équipes où j’ai travaillé en tant que conseillère Junior ont été super ! Je suis restée finalement un an et demi au Mans, avant de déménager à Nantes. Je peux témoigner d’une entraide formidable dans toutes les équipes où j’ai été. »

Au-delà de ses missions de financement et d’accompagnement des créateurs d’entreprise sur son territoire, Hélène a aussi choisi de s’investir dans plusieurs actions que mène l’Adie et qui lui sont chères. Elle s’est portée volontaire pour conduire des opérations à Bellevue, le plus grand quartier politique de la ville du Grand Ouest, en vue d’y encourager le développement économique.

Elle participe aussi avec Pôle emploi et Singa à mettre en place des actions de sensibilisation à la création d’entreprise auprès des réfugiés, en organisant des sessions dédiées et en créant des contenus pédagogiques, sous forme de jeu.

« Notre ambition, c’est de mettre en place une nouvelle formation, comme celle que nous proposons dans le programme « Je deviens entrepreneur » mais qui soit adaptée aux questions et aux difficultés spécifiques que rencontrent les réfugiés. J’ai vraiment envie de travailler là-dessus, en parallèle de mes missions. À l’Adie, on peut tester beaucoup de choses : tu as une idée, tu la mets en place ! Ça permet de valoriser son travail et ses compétences ! »


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