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Hélia ouvre une friperie engagée et solidaire à Marcillac dans l’Aveyron

Temps de lecture : 03 minutes

« J'ai été frappée par l'ampleur du gaspillage textile et j'ai voulu apporter ma contribution en créant un projet qui ait du sens, tant écologiquement que économiquement. »

Hélia est la fondatrice de la friperie Le Cocillon, une boutique engagée dans la seconde main et la réutilisation textile. Passionnée par l'écologie et l'économie circulaire, elle a souhaité créer un lieu où les vêtements oubliés dans les placards trouvent une nouvelle vie. Son initiative répond à un double objectif : réduire le gaspillage textile et proposer une alternative abordable à la mode conventionnelle.

Avant de se lancer dans l'entrepreneuriat, Hélia a suivi des études de psychologie à Dijon. C'est lors d'un voyage en Aveyron qu'elle a eu un véritable coup de cœur pour la région et a décidé de s'y installer. Son expérience à La Recyclade, une recyclerie dijonnaise, a été déterminante : elle y a découvert l'univers du réemploi et pris conscience de l'immense gaspillage textile. C'est alors qu'elle a nourri l'idée de créer une friperie à Marcillac.

« Cet accompagnement a été un vrai coup de pouce pour concrétiser mon projet. »

Forte de sa détermination, elle a cherché des aides et un accompagnement pour concrétiser son projet. L'Adie l'a soutenue en lui apportant un financement essentiel pour l'ouverture de sa boutique, lui permettant de couvrir les frais du local et les premiers aménagements. Aujourd'hui, Le Cocillon attire une clientèle fidèle et ne cesse de se développer. Chaque jour, de nouveaux visiteurs découvrent la boutique, parfois même en provenance de Rodez, où l'offre en friperies est plus limitée.

« Mon objectif est de pouvoir vivre de cette activité, même partiellement, pour qu'elle soit à la fois viable et enrichissante. »

Hélia voit loin pour son entreprise. Elle aspire à ouvrir plus souvent et à développer des projets annexes, comme des ateliers de réparation textile ou des boutiques itinérantes pour les personnes à mobilité réduite. Elle imagine aussi un espace de partage culturel avec une bibliothèque participative ou une boîte à livres.

Malgré des périodes creuses qui l'ont parfois inquiétée, elle a toujours su rebondir avec détermination. Sa présence active sur Instagram joue un rôle clé dans la visibilité du Cocillon, lui permettant non seulement d’attirer de nouveaux clients, mais aussi de fédérer une véritable communauté engagée.

Pour Hélia, son entreprise incarne à la fois l'écologie et la convivialité. Le Cocillon n'est pas seulement une friperie, c'est un lieu de rencontre et de sensibilisation, où chacun peut participer à un mode de consommation plus responsable tout en partageant des valeurs humaines fortes.

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