Portrait

Ibrahim développe son commerce alimentaire grâce au parcours Tremplin de l’Adie

« Créer mon entreprise m’a permis de créer mon propre emploi. Peut-être que j’en créerai d'autres et que je participerai à réduire le chômage. »

Ibrahim est originaire des Comores, un archipel volcanique au large du continent africain. En arrivant sur Petite-Terre, à Mayotte, il y a 5 ans, Ibrahim a lancé son commerce alimentaire. 

« Créer mon entreprise m’a permis de créer mon propre emploi. Peut-être que j’en créerai d'autres et que je participerai à réduire le chômage. »

N’ayant pas le bon titre de séjour, Ibrahim n’a pas pu déclarer son activité et a ainsi travaillé jusque-là, de manière informelle, en attendant d’avoir ses papiers.  

Au cours de discussions avec des amis commerçants, Ibrahim entend parler de l’Adie. Il décide alors de prendre rendez-vous avec un conseiller. Lors de cet entretien, on lui présente le projet Tremplin. Ce programme a pour objectif d’accompagner les entrepreneurs dans l'immatriculation de leur activité en passant par diverses étapes : le diagnostic, l’apprentissage de la gestion des dépenses, l’apprentissage de la gestion commerciale, de la relation client et enfin, l’apprentissage du statut juridique et de la gestion administrative. 

 Bien qu’ayant fait des études de gestion aux Comores, Ibrahim ne connaît pas les spécificités de gestion en France.  Il est tout de suite emballé par le projet et se lance. 

 « Cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses : les obligations comptables, les cotisations, l’assurance… Je ne connaissais rien de tout ça. »

 Aujourd’hui, Ibrahim conclut son programme d’accompagnement. Son entreprise est désormais immatriculée et il n’attend plus que les papiers officiels. Cela va lui permettre, en plus d’être en règle, de développer son activité.

« Je vais pouvoir faire de la publicité, mais aussi acheter chez des grossistes, ce qui me fera faire des économies... »

Ibrahim souhaite en effet désormais faire grandir son commerce et passer à de la vente en gros. Grâce au financement de l’Adie obtenu suite à son immatriculation, il a d'ailleurs pu commander un premier conteneur de produits et souhaite racheter le stock d’un commerce à La Réunion. Il aimerait également développer la vente de panneaux et batteries solaires, car il a pu constater qu’à Mayotte, beaucoup de personnes n’ont pas encore accès à l’électricité. 


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Celles et ceux qui font l'Adie