Jack, vendeur de poissons asiatiques et de carpes koï en Centre-Val de Loire

Quand il était petit, Jack allait souvent pêcher le carassin, avec son père, dans les étangs de la région Centre-Val de Loire. C’est à ce moment-là qu’il commence à se passionner pour l’aquariophilie, une vocation qui deviendra son métier. Mais avant cela, Jack passe par un bac professionnel puis enchaîne avec un BEP hôtellerie, restauration et commercialisation, travaillant dans des bistrots comme des restaurants étoilés. Mais en 2020, le covid vient tout chambouler et il se retrouve sans emploi à tout juste 20 ans. Pendant le temps libre que lui laisse le confinement, Jack retourne à sa première passion : les poissons.

« Je me suis amusé à reprendre l’aquariophilie et à reproduire mes poissons. Mes beaux-parents ont vu que je m’en occupais très bien, que j’étais heureux et m’ont motivé à me lancer en me prêtant un terrain. »

En juillet 2021, il fonde « Les Poissons Argentais » à Argent-sur-Sauldre, une entreprise de pisciculture dédiée à l’import-export de poissons d’ornements, de types poissons japonais et des carpes koï. Jack vend également du matériel de filtration, de la nourriture pour poissons et des services de soins. Mais pour la question des fonds, c’est une autre histoire. Jack a dû batailler face aux banques qui refusent de financer son projet.

« On m’a orienté vers des comptables qui m’ont ri au nez. Ils disaient que ça ne servait à rien, qu’il fallait être réaliste et que mon entreprise ne pourrait pas être créée si je n’avais pas d’argent de côté. J’avais un peu baissé les bras mais un comptable m’a donné le numéro de l’Adie. Je suis alors tombé sur Rachida, une conseillère qui m’a vraiment aidé et soutenu dans mon projet. »

Avec son microcrédit, Jack finance ses premiers poissons, emballages, aquariums et purificateurs d’eau, lance son site internet et développe ses réseaux sociaux, où il est très actif. Il a également un compte WhatsApp où ses clients peuvent s’échanger des bonnes pratiques et des conseils et s'informer sur les événements qu’il organise.

« J’ai l’esprit familial. J’adore le contact avec mes clients et j’aime leur montrer que j’adore mon métier et transmettre mon savoir-faire. C’est quelque chose qu’ils apprécient beaucoup et c’est très gratifiant quand ils viennent me demander des conseils. »

Aujourd’hui, Jack effectue des rénovations dans sa structure. Plus tard, il aimerait se franchiser et ouvrir une boutique dans une plus grande ville.

Pour ces nouveaux projets, il a désormais plus de crédibilité auprès des banques.

« Quand je leur ai expliqué que l’Adie m’avait fait un microcrédit à bras ouverts et que j’ai voulu faire un crédit d’investissement, ma banque m’a soutenu cette fois. Mais ça ne m’a pas empêché de refaire appel à l’Adie, car je préfère leur sens du contact professionnel. »