Joakim, photographe à Pau, trouve sa liberté derrière l’objectif
Si je ne me lève pas pour réaliser mes rêves, un autre m’utilisera pour réaliser les siens
Joakim est photographe professionnel et mécanicien industriel. Passionné d’images depuis l’adolescence, il décide récemment de transformer son rêve en réalité en créant sa micro-entreprise de photographie.
Il obtient donc un CAP en mécanique automobile, avant de s’engager brièvement dans l’armée, mais au fil des années, la photographie prend une place de plus en plus importante dans sa vie et rêve de devenir photographe professionnel.
« J’ai toujours voulu acquérir une certaine liberté financière et temporelle. »
En 2023, il franchit enfin le pas. Pour lui, l’entrepreneuriat est le seul chemin vers cette liberté. Après dix ans dans la mécanique, il ressent le besoin de donner une chance à sa passion et souhaite aussi se prouver qu’il en est capable.
« Il était hors de question que je me lève chaque matin pour aller dans un hangar où je saurais à l’avance ce que serait ma vie. »
Son entourage reste réservé, mais malgré le manque de soutien familial, Joakim persévère. Pour donner vie à son projet, il se lance dans de nombreuses recherches. C’est en consultant les ressources de Bpifrance qu’il découvre l’Adie. Grâce à un microcrédit de 4 000 euros, il peut s’équiper et lancer officiellement son activité.
Aujourd’hui, il commence à se constituer une clientèle, même s’il garde un emploi de mécanicien industriel en parallèle. Il se fixe un objectif clair : vivre exclusivement de la photographie d'ici trois à cinq ans. Certains doutes restent présents — manque de confiance, syndrome de l’imposteur…, —mais il les transforme en énergie créative.
« Au plus, je fais des photos, au plus je suis libre ».